February 12, 2023
La ferme de Baleine, vers une agriculture autonome. Du champs à la huche
La Baleine, dans les champs, au four et au moulin

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La ferme de Baleine, vers une agriculture autonome. Du champs à la huche
Après avoir passé 15 ans dans le monde de l'entreprise, j'ai décidé il y a un peu plus d'un an maintenant de revenir à mes racines. Fils d'exploitant agricole en région Briarde (Est Seine Et Marne), je trouvais que je m’étais trop éloigné de ce qui, depuis toujours, alimentait le sens de ma vie ... Valoriser le patrimoine familial en reprenant l'exploitation agricole céréalière, dans la famille depuis maintenant plus de 6 générations. Ingénieur de formation, j'avais malgré tout du mal à trouver du sens dans cette agriculture moderne, internationalisée, qui nous demande énormément d’efforts pendant un an de culture, mais où, pour finir, nous n’avons aucune maîtrise, aucun contrôle sur ce que deviendra notre production. Alors je suis parti en quête d’inspiration … Que pourrais-je développer, afin de pouvoir redonner du sens à cette commercialisation. Épicurien par nature, élevé avec un père qui à chaque repas nous répétait cette phrase qui resonne encore dans ma tête : « mangez du pain, vous vivrez bien », il ne m’a pas été difficile de trouver ma voie … C’est en pleine nuit qu’un jour, je me suis réveillé en sursaut. J’avais trouvé !!! Je vais transformer mes céréales en farine, puis en pain !!! Était-ce vraiment possible ? C’est alors que j’ai effectué des recherches. J’ai découvert le métier de paysan boulanger. J’ai pris ma voiture pour faire un tour de France afin d’en rencontrer le plus possible. Et alors je me suis rendu compte qu’il était possible et accessible de réaliser ce que je recherchais au fond de moi depuis toujours. Après avoir quitté le travail que j'occupais en entreprise (non pas sans émotions), je me suis installé sur la ferme familiale. Je me suis formé en boulangerie et j’ai fait des stages d'immersion afin de me familiariser avec la boulangerie au levain sur farine de meule (produite avec des moulins à meule de pierre). C’est maintenant clair, il est possible de proposer aux consommateurs, un produit de très haute qualité, avec des ingrédients produits directement sur la ferme. Pains et brioches au levain, huile de colza, de tournesol et de cameline. Des produits sans aucun impact sur l’environnement, vendus localement et qui pourraient permettre via un système de production revisité, d'avoir un impact positif sur les émissions de carbone. Mon challenge personnel, sera de pouvoir proposer à mes clients, pour chaqe kilo de pain acheté ; c’est un kilo de carbone qui sera stocké dans le sol grâce au système de culture. Voici donc le résumé du projet. Investir dans un moulin à meule de pierre, dans une presse à huile, dans un four à bois (pour conserver l’authenticité du gout et favoriser l’utilisation d’énergies renouvelables) ; et dans du matériel de boulangerie (pétrin, chambre de fermentation, …) afin de proposer à la population francilienne, des produits locaux, de très haute qualité avec un impact positif sur l’environnement. Une commercialisation sur 3 voies sera mise en place : vente à la ferme, vente à des magasins de producteurs locaux et autres professionnels (collectivités, AMAP, ...) ouverture d'un magasin dans l'agglomération urbaine du Val d'Europe (20 minutes du lieu de production). Le tout bien sûr, approvisionné en véhicule électrique alimenté par les panneaux solaires installés sur le toit du bâtiment consacré à la transformation.
Allocation of funds
Ensemble, sauvons le moulin à meule de pierre. Depuis le dépôt du projet et la validation du financement par les établissements bancaires, la conjoncture a évolué défavorablement à la réalisation complète du projet. Les taux d'intérêt ont explosé, les matières premières ont considérablement inflaté et les devis initiaux qui m’ont permis le montage financier du projet sont devenus obsolètes. Il m'est donc maintenant impossible de maintenir le même niveau d'investissement. Sur une durée d'un an, le cout global du projet a augmenté de plus de 20 000€. Certains choix se sont alors imposés à moi : Réduction de la capacité de pétrin , Réduction de la taille du four à bois, Réduction de la capacité de la presse à huile, Annulation de la commande du moulin en vue de réaliser la mouture via un meunier en prestation de service. C'est pour éviter ce dernier point que je fais appel à la communauté ... Avec 8 000 €, étant donnée les premières décisions prisent, il m'est possible de garder mon autonomie et produire 100% de mes produits à la ferme. C'est donc pour moi le premier pallier .. fatidique à la réalisation de mon rève et permettre de proposer à la population, des produits issus d'une agriculture responsable, régénérative ayant un impact positif sur les émissions de carbone. Proposer des produits de haute qualité gustative et nutritionnel. Devenir, à mon humble niveau, acteur du bien mangé. Un deuxième pallier pourrait s'envisager à 12 000€ de sorte à conserver la taille initiale du four à bois. Un troisième pallier à 16 000€ permettrait de conserver l'achat d'un petrin à bras plongeant d'une capacité de 50 kgde pâte. Et enfin, le dernier palier à 20 000€, ce qui serait complètement dingue, me permettrait de conserver l'ensemble des éléments des devis initiaux.