J'suis pas un cadeau

Aidez à la création du nouveau court métrage de Pascal Leroueil !

Project visual J'suis pas un cadeau
Successful
29
Contributions
11/25/2017
End date
€1,080
Out of €950
113 %

The publications

<p>Samedi matin, 10h30 ! Vous étiez là !!! Vous avez forcé votre quotidien pour venir voir mon film si tôt, un samedi. Votre présence à tous m'a beaucoup ému, et j'eusse tellement aimé être doué de duplication comme la copie d'un film pour avoir le temps de me projeter vers chacun de vous... Certains sont venus d'Amiens, d'Orléans ou de Tours pour ce bout de court métrage de 16 minutes. Ca m'a absolument bouleversé. J'espère que vous ne regrettez pas le déplacement. Pour beaucoup je n'ai pas eu le temps de vous parler... Ça m'attriste énormément. J'espère que vous enverrez vos critiques ! J'ai hâte de vous écouter. De savoir ce qui plait, déplait, mitige, etc. Si vous avez pris une photo, n'hésitez pas à la publier directement sur la page Facebook et d'y accoler votre avis, bon ou mauvais. Sans crainte. Je vous aime totalement et ne pas dire n'est pas aidant. Mille mercis, milles bisoux</p> <p>Bientôt vous aurez un accès privé via une plateforme pour (re) voir le film !</p> <p>&nbsp;</p> <p>&nbsp;</p> <p><img alt="On_n_est_pas_des_cadeaux_premi_re-1570624862" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/622648/On_n_est_pas_des_cadeaux_Premi_re-1570624862.jpg"></p>
<p>Très chers contributeurs, amis et soutiens du premier jour, Nous avons l'honneur, Elise et moi-même , de vous inviter à la première du court métrage ! Ça y'est, il est terminé ?! Alors oui et non. En réalité il y a quelques problèmes de droit sur les musiques à régler. Un compositeur travaille actuellement pour nous permettre de changer un morceau de musique connu car les ayants-droits ne répondent pas du tout à nos messages. Cependant nous avons décidé de vous montrer le film tel quel, terminé dans cette version avec ces musiques là. D'abord parce que cela fait deux ans déjà que vous avez parié sur notre film, ensuite parce que c'est un moment propice pour lancer sa carrière et lui permettre une vie prospère. Aussi nous profitons de la générosité de la gérante du Max Linder Panorama qui nous prête la salle pour diffuser le film et vous accueillir dans les meilleurs conditions possibles. Nous espérons de tout notre cœur que vous pourrez assister à cette projection qui aura lieu le samedi 05 octobre à 10h30 au Max Linder Panorama, 24 boulevard poissonnière (métro grands boulevards) dans le 9eme arrondissement de Paris. Toutes ces informations sont reprises dans le carton d'invitation joint à ce message. Nous réitérons nos remerciements pour votre soutien indispensable à la concrétisation de ce projet. Nous avions pour but de faire un film original, qui par son concept, devait permettre aux spectateurs de vivre un moment agréable de cinéma mais aussi lui permettre un temps de réflexion sur la notion de point de vue, sur sa place, la place de l'autre, la place de chacun individuellement dans un collectif… Nous pensons sincèrement y être parvenu et espérons vous offrir le juste retour de vos efforts ! <img alt="Avp_pakal-1568289752" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/616379/AVP_pakal-1568289752.jpg"></p>
<p><img alt="Ing_son-1538073036" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/544388/ing_son-1538073036.jpg"></p> <p> </p> <p>     Le montage image touche bientôt à sa fin... Je suis heureux, le film ressemble assez à ce que je voulais en l'écrivant. Décidément sans des comédiens tous aussi forts et talentueux, car plus j'avance et plus je me dis qu'ils ont été précis de prises en prises, tout en étant si naturel, totalement naturel, on dirait presque un documentaire anthropologique sur les grands boulevards, jamais le film n'aurait plus fonctionner comme cela. Je leur dois encore un grand merci, car c'est un bonheur de les regarder jouer, tous les jours, d'avoir la possibilité de ne faire que des choix artistiques et non des choix d'obligations car sur cette prise ceci ou cela ne va pas.    </p> <p> </p> <p> Sur cette photo de <a href="https://www.facebook.com/sylvaine.pierre?fref=mentions&amp;__xts__%5B0%5D=68.ARAh14EeEYKzIryZcuREcrkKHY8vkcvd5pCvHSn_8Fx5lPegtevLyvxn-4wPCF7CMQQEVHMUuRIT0j5DTXiGXmelHNr-dw1rc1niwPJ8Q7vY7sodXWfxBI5O0dkglB77s2bDScU40wSK5Oz1U0N2JciO3SZAloFvh0d4kRrHrPofrHMt_miq&amp;__tn__=KH-R">Sylvaine Caillou</a>, il y a les super techniciens du son <a href="https://www.facebook.com/pierrelemr?fref=mentions&amp;__xts__%5B0%5D=68.ARAh14EeEYKzIryZcuREcrkKHY8vkcvd5pCvHSn_8Fx5lPegtevLyvxn-4wPCF7CMQQEVHMUuRIT0j5DTXiGXmelHNr-dw1rc1niwPJ8Q7vY7sodXWfxBI5O0dkglB77s2bDScU40wSK5Oz1U0N2JciO3SZAloFvh0d4kRrHrPofrHMt_miq&amp;__tn__=KH-R">Pierre Lemaire</a> et <a href="https://www.facebook.com/louis.laverne?fref=mentions&amp;__xts__%5B0%5D=68.ARAh14EeEYKzIryZcuREcrkKHY8vkcvd5pCvHSn_8Fx5lPegtevLyvxn-4wPCF7CMQQEVHMUuRIT0j5DTXiGXmelHNr-dw1rc1niwPJ8Q7vY7sodXWfxBI5O0dkglB77s2bDScU40wSK5Oz1U0N2JciO3SZAloFvh0d4kRrHrPofrHMt_miq&amp;__tn__=KH-R">Louis Vern'La</a>... Ce n'est pas choisi au hasard car c'est bien la prochaine étape du film. Cela va être long aussi... Mais je crois que cela en vaut la peine. C'est vraiment un film d'une certaine originalité entre plaisir de narration, plaisir de cinéma et plaisir de comédien au service d'une étude naturaliste mise en forme selon des codes du cinéma muet pourtant bien parlant... Bref, je suis fier, et j'espère que vous le serez tout en autant en le découvrant.</p> <p> </p> <p>                                                                                                      Pascal</p>
<p>Chers co-producteurs, partenaires, cinéphiles, collaborateurs et amis,</p><p>Certes je n'ai pas donné de nouvelles pendant un certain temps notamment à cause d'un très grand projet professionnel qui devait avancer là : reprendre un cinéma à mon compte. La chose est en cours, et je peux reprendre à 1000% le film là où je l'avais laissé.</p><p>La première version du montage est presque terminée. Pendant cette période où il était difficile de me concentrer artistiquement j'ai tout de même avancé sur des points plus techniques, notamment le son. A la sortie des vacances estivales, nous entreprendrons avec l'ingénieur du son le mixage et nettoyage des bandes. Il ne nous manquera alors encore qu'un peu d'étalonnage et trouver une salle pour le mois de novembre afin de le diffuser !</p><p>Je vous assure que le film mérite ces délais et à défaut de faire grimper dans le rouge l'impatiençomètre, je travaille à terminer un film très particulier...</p><p>Je vous offre quelques images prises par notre chère photographe de plateau, <a href="https://www.facebook.com/sylvainepierrephoto/?fref=mentions">Sylvaine Pierre</a>.</p><p> </p><p>                                                                               Pascal</p><p> </p><p> </p><p><em><strong>PS: un petit cadeau vous attends sur la page <a target="_blank" href="https://www.facebook.com/jsuispasuncadeau/">facebook</a> du film, à 20h !</strong></em></p><p> </p><p> </p><p><img alt="35142870_449446835492245_2631137020394602496_n-1528903797" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/526099/35142870_449446835492245_2631137020394602496_n-1528903797.jpg"></p><p> </p><p><img alt="35145184_449446102158985_5818903958424387584_n-1528903830" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/526101/35145184_449446102158985_5818903958424387584_n-1528903830.jpg"></p><p> </p><p><img alt="35158903_449447038825558_9217505231787524096_n-1528903838" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/526102/35158903_449447038825558_9217505231787524096_n-1528903838.jpg"></p><p> </p><p><img alt="35226942_449445178825744_6039786197948039168_n-1528903850" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/526104/35226942_449445178825744_6039786197948039168_n-1528903850.jpg"></p><p> </p><p><img alt="35330480_449445048825757_5301987786604150784_n-1528903859" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/526105/35330480_449445048825757_5301987786604150784_n-1528903859.jpg"></p>
<p>            <strong>  Bonne année à tous ceux qui ne sont pas des cadeaux !!!</strong></p><p> </p><p>     Alors pas cadeau : le film ne sera prêt que vers Mars !</p><p> </p><p>     Alors cadeau : J'en suis à 5 minutes d'images montées. C'est assez long et laborieux car le rythme est assez foufou ! Que y a des comédiens partout qui parlent rient et crient...</p><p> </p><p>     Le film sera un peu plus long que ce que je pensais initialement... Il fera dans les 13 / 15 minutes.</p><p>                                                               <strong>Bisous</strong></p><p> </p><p><strong>                            Pascal L.</strong></p>
<p> </p><p>     </p><p>     Noël ou pas... Le travail sur <em>J'suis pas un cadeau</em> continue. Le montage avance et on vous promet un film bien original! </p><p> </p><p>     <em>J'suis pas un cadeau</em> vous fait un premier cadeau aujourd'hui! La première photo de tournage, afin de vous souhaiter un très bon réveillon! Pleins de jolies choses, mais surtout... surtout du cinéma!</p><p> </p><p><img alt="_dsc0280-1-1514130064" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/475204/_DSC0280-1-1514130064.JPG"></p>
<p> </p><p>     YES ! Ca y est avec Pascal et Alex on a trouvé le ton juste ! Ca y est ils ont compris les rôles, et le sujet.</p><p> </p><p>     C’est magique ce moment où le comédien percute, et qu’il envoie le texte de façon magique… D’ailleurs Pascal me l’a dit : « ça doit être un peu magique pour toi… Tu as écris ça et là ça devient vivant ». Oui c’est ça, c’est magique et c’est pour ça que je ne veux plus faire que ça, tous les jours de toute ma vie.</p><p> </p><p>     Donner des textes, les rendre vivants, comprendre les êtres humains que je veux représenter… Car le comédien est le seul, pour le metteur en scène ; qui peut faire vivre cet étranger… Le metteur en scène ne fera que capter et le livrer.</p><p> </p><p>     Voilà, les personnages de Pascal et Alex sont vivants. Ca y est il y a cette osmose et cette justesse. Le gang des 5 a trouvé avant-hier cette représentation que je trouve hyper réaliste et Pascal et Alex l’ont trouvée aussi ! Ca fait plaisir.</p><p> </p><p>     Merci les comédiens ! Vous me rendez heureux.</p><p> </p><p>                                                               <strong> Pascal L.</strong></p><p> </p><p><img alt="Img_0767-1511951400" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/470153/IMG_0767-1511951400.jpg"></p><p><img alt="Img_0779-1511951409" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/470154/IMG_0779-1511951409.jpg"></p><p><img alt="Img_0803-1511951418" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/470155/IMG_0803-1511951418.jpg"></p><p><img alt="Img_0807-1511951428" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/470156/IMG_0807-1511951428.jpg"></p><p><img alt="Img_0840-1511951437" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/470157/IMG_0840-1511951437.jpg"></p><p><img alt="Img_0844-1511951447" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/470158/IMG_0844-1511951447.jpg"></p><p><img alt="Img_0857-1511951460" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/470159/IMG_0857-1511951460.jpg"></p><p><img alt="Img_0897-1511951468" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/470160/IMG_0897-1511951468.jpg"></p><p> </p>
<p>     Nous avions dit que l’histoire du KissKissBankBank était terminée et que celle du film pouvait commencer… Mais on ne vous oublie pas pour autant !</p><p> </p><p>     Hier après midi chez Yann, nous avons organisé une nouvelle répétition, avec le gang des 5 joyeux fêtards bruyants ! Nous avons trouvé au fil des essais le bon rythme, les bonnes intonations… Et il y a une énergie folle qui se dégage de ce groupe. Il rient, crient, se chamaillent tendrement et leur jeu rend un quelque chose d’hyper réaliste et d’incroyablement juste.</p><p>     Par leur jeu ils portent le sujet du film. Tous ensemble mais pourtant bien distincts les uns des autres, avec une réflexion que chacun a sur le monde. Et même si on n’est pas d’accord on a l’intelligence de rester ami.</p><p> </p><p>     Hier nous travaillions avec la dernière version du scénario, qui prenaient en compte les petits changements dus aux précédentes répétitions mais aussi à ce qu’il manquait pour moi en terme de propos… Et tout ce que j’ai ajouté, grâce à la juste appréhension de leur personnage, en dépit de la difficulté du texte, passe avec un naturel incroyable.</p><p>     J’ai encore du mal à envisager quel genre de film ça va donner à l’arrivée, comment il va être considéré, mais je peux vous assurer que rarement j’ai vu un jeu dans un film récent qui soit aussi réaliste, aussi proche des conversations que j’entends régulièrement. Ca savonne tout en restant audible, ça se coupe et se répond.</p><p> </p><p>     J’ai là 5 comédiens qui me surprennent davantage à chaque instant. Que ce soit Yann Chermat que je connais très bien et qui parvient à me faire oublier tous les autres personnages dans lequel je l’ai vu jouer –et je vous assure que ce n’est pas aisé, ou Jessica Marcely qui n’a aucune expérience, et qui sait se faire porter par le jeu des autres… Ils se portent tous vers le haut, de répliques en répliques, de tonalités joyeuses à tonalités plus sérieuses…</p><p> </p><p>     Je disais à Elise hier, ce qui est incroyable c’est que c’est le premier scénario que je porte dans lequel il n’y a pas une structure traditionnelle. D’acte 1, 2 et 3. Il n’y a aucun protagoniste, il n’y a aucune résolution d’objectif… Et pourtant la tension tient, on ne s’ennuie pas, c’est même le contraire. Ca donne le tournis… On a simplement envie d’être avec eux. Et comme certains de ces films où l’on voit une bande qui s’éclate mais où nous public, nous sommes tenus à l’écart  (ce qui est particulièrement désagréable), je peux vous assurer que cette bande là, le partage vraiment, le communique totalement.</p><p> </p><p>                                  <strong> Pascal L.</strong></p><p> </p><p>Voici quelques images…</p><p> </p><p><img alt="Img_0449-1511867546" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/469833/IMG_0449-1511867546.jpg">  </p><p><img alt="Img_0492-1511868676" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/469847/IMG_0492-1511868676.jpg"></p><p><img alt="Img_0496-1511868734" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/469848/IMG_0496-1511868734.jpg"></p><p><img alt="Img_0570-1511868743" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/469849/IMG_0570-1511868743.jpg"></p><p><img alt="Img_0598-1511868752" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/469850/IMG_0598-1511868752.jpg"></p><p><img alt="Img_0600-1511868760" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/469851/IMG_0600-1511868760.jpg"></p><p><img alt="Img_0639-1511868768" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/469852/IMG_0639-1511868768.jpg"></p><p><img alt="Img_0642-1511868776" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/469853/IMG_0642-1511868776.jpg"></p><p><img alt="Img_0701-1511868788" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/469854/IMG_0701-1511868788.jpg"></p><p><img alt="Img_0742-1511868797" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/469855/IMG_0742-1511868797.jpg"></p><p> </p>
<p>     C’est la fin de l’histoire du kisskiss, et donc celle du début film ! <strong>1080</strong>. C’est la somme que nous avons réussi à récolter pour « J’suis pas un cadeau ». Un peu plus de 100€ de la somme qu’on osait espérer.</p><p> </p><p>     Votre générosité nous permet d’avancer et de concrétiser notre projet. Nous allons enfin pouvoir le mettre en image : vraiment soulagés mais aussi mis sous pression ! Oui, nous devons maintenant être à la hauteur de vos attentes !</p><p> </p><p>     C’est une nouvelle aventure qui commence : un projet un peu fou qui est en route, un tournage qui s’annonce intense. Nous devons mettre 40 minutes utiles en boite en une soirée dans un vrai bar en fonctionnement. 9 comédiens, qui envoient leur texte en riant à une vitesse folle, que tous les cadreurs (minimum 4 caméras en permanence) devront capter, aller chercher…  Des panos, des travellings dont un décompensé... Bref, il nous reste beaucoup de travail avant d’achever <em>J’suis pas un cadeau</em> et de pouvoir vous le présenter.</p><p> </p><p>     Nous vous attendons très nombreux lors de sa projection. Nous espérons pouvoir la programmer courant janvier autour d’un cocktail ou d’un petit déjeuner : nous mettons tout en œuvre pour que cette séance reste gravée comme un excellent souvenir !</p><p> </p><p>     Pascal et moi-même vous remercions encore chaleureusement pour toute la confiance que vous avez mis en nous, et dans ce projet. Merci, merci merci !</p><p> </p><p> </p><p>                                        <strong> Elise</strong></p>
<p>                                   <strong><a target="_blank" href="https://vimeo.com/60520009">Sardines Suicidées</a></strong></p><p>                             réalisé par Pascal Leroueil, 2015</p><p> </p><p><iframe src="//cdn.embedly.com/widgets/media.html?src=https%3A%2F%2Fwww.youtube.com%2Fembed%2FqO1rzqCWr7Y%3Fwmode%3Dopaque%26feature%3Doembed&amp;wmode=opaque&amp;url=http%3A%2F%2Fwww.youtube.com%2Fwatch%3Fv%3DqO1rzqCWr7Y&amp;image=https%3A%2F%2Fi.ytimg.com%2Fvi%2FqO1rzqCWr7Y%2Fhqdefault.jpg&amp;key=cb39d84f05d8439bbe96012f078e02b0&amp;type=text%2Fhtml&amp;schema=youtube" allowfullscreen="" frameborder="0" height="304" width="540"></iframe></p><p> </p><p>     La première fois que Pascal m’a montrée <em>Sardines Suicidées</em>, il ne m’a pas tout de suite dit que c’était son film. Mais j’ai vite compris qu’il m’offrait une nouvelle part de lui-même, une partie de lui dont il est extrêmement fier.  Fier comme un enfant qui vous offre un cadeau. A la fin du visionnage : « alors, alors ? ». Il voulait mon avis. Tout de suite. A chaud. J’avoue ne pas avoir su quoi dire. Sans doute, et sans lui avouer, étais-je intimidée. Intimidée qu’on puisse me demander mon avis sur un film que je venais d’adorer. Un film fort, avec des acteurs puissants. Quand vous faites des études de cinéma, il n’est pas rare de rencontrer des gens qui se disent artiste un peu vite. Qui n’offrent rien, sinon à eux même. Peut être avais-je ça en tête quand Pascal m’a dit qu’il était réalisateur. Être sceptique, un vilain défaut peut-être mais qui pour l'occasion m’offre une magnifique surprise. « C’est toi qui a fait ça ? » Un grand sourire en guise de réponse. Pascal a ensuite commencé à me parler de ses ateliers à Morsang-sur-Orge. Du travail fourni par ses élèves (qu’il refuse d’appeler élèves d’ailleurs). Je trouvais ça formidable. Un résultat incroyable pour un film réalisé avec un mini budget, dans le cadre d’un atelier. On a aussi longuement parlé des deux comédiens du film, Yann Chermat et Sabrina Haus. Du travail intense auquel ils ont dû faire face. Pascal commence à parler, et il ne s’arrête plus, prit de passion. Une certaine nostalgie aussi, l’envie de refaire des films, vite. L’impatience d’un enfant.</p><p> </p><p><img alt="523626_341934399229931_1859181562_n-1511530960" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/468947/523626_341934399229931_1859181562_n-1511530960.jpg"></p><p> </p><p>     La deuxième fois que j’ai vu le film, c’était sur grand écran, lors d’une soirée de projection de courts métrages. J’ai alors découvert deux choses : la complicité qui existait entre le réalisateur et son comédien (<a target="_blank" href="http://www.dstalents.fr/fiche.cfm/648268_yann-chermat">Yann Chermat</a>), et une nouvelle facette de Pascal. On lui a demandé de monter sur scène pour parler de son film. Là encore, l’image d’un enfant. Cette fois, c’est à son tour d’être intimidé. Il était très humble, le genre de personne qui dit honnêtement « je n’étais pas seul pour le faire ». Il est fier de son travail, et il a raison. Une grande fierté, certes, mais Pascal n’est pas de ceux qui restent sur leurs acquis.  « On aurait dû le tourner comme ça », « on aurait dû appuyer plus la dessus ». Il n’a pas peur d’avouer les faiblesses de son travail. J’ai alors su que ça allait être génial de travailler avec lui. Même s’il peut être dur, qu’il peut vous envoyer valser en deux secondes comme une vraie crapule, Pascal a l’oreille attentive. Sans jamais dire “tu as raison”, il vous écoute. Pascal a l’œil ouvert sur le monde. Un monde qu’il trouve souvent dégueulasse.  Il s’inspire de tout: des gens qu’il croise dans le métro aux films qu’il regarde. Il préfère les questions aux réponses. Il vous en pose sans arrêt. Ça ne s’arrête jamais : un peu fatiguant mais enrichissant. Quelqu’un d’exigeant et d’intransigeant aussi. Il faut faire bien, sinon ça ne sert à rien.</p><p> </p><p>     Pour vous parler du projet, Pascal vous a parlé de rencontres. <em>Sardines Suicidées</em> a été pour moi, une deuxième rencontre avec lui. Je connaissais l’homme, j’ai rencontré le réalisateur avec ce film. J’espère que ce visionnage vous procurera le même plaisir qu’à moi, qu’il vous donnera envie de voir au-delà, d’attendre impatiemment le suivant.</p><p> </p><p>                                                  <strong>  Elise Dubreuil</strong></p><p> </p><p><img alt="564184_341932419230129_920080408_n-1511530972" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/468948/564184_341932419230129_920080408_n-1511530972.jpg"></p>
<p>       <strong>                                Pascal Talleux-Doucet         &amp;         Alexandre Jumel</strong></p><p><img alt="Pascal_td-1511379220" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/468483/Pascal_TD-1511379220.jpg"></p><p>    <img alt="Alex_jumel-1511379236" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/468484/alex_jumel-1511379236.jpg"></p><p> </p><p> J’ai jusque là présenté mes comédien-ne-s de façon individuel. Ce n’est pas parce que la collecte se termine samedi, d’ici peu et que nous avons atteint notre objectif avec Elise, que je les présente ensemble ces deux là… Non, ce n’est pas parce que je bâcle la tâche.</p><p> </p><p>     Mais c’est bien parce que ces deux là sont dans ma tête inséparables pour ce court métrage.</p><p> </p><p>     Alex est à la vie l’un de mes meilleurs amis. Nous, nous sommes rencontrés à la fac de cinéma. Nous avons rédigé ensemble des devoirs, des analyses de films, nous sommes allés au cinéma ensemble… Nous avons déjà réalisé ensemble des films. Il est très précieux pour moi dans la vie privée. Quand j’ai commencé à écrire ce film, j’avais mon groupe de 5 en tête. Et puis il manquait de contraste, de déséquilibre pour dire ce que j’avais à dire… Alors je me suis imaginé deux autres personnages qui parlent de sexe aussi, mais à l’ancienne. L’ancien cliché. Dans mon imaginaire ces deux personnages avaient les visages de Alex et Pascal.</p><p> </p><p>     Pascal je l’ai rencontré grâce à Alex. Alex m’a invité à une représentation de théâtre où il jouait Stanley dans la pièce <em>Un tramway nommé Désir</em> de Tennessee Williams et mise en scène par Léonard De Geult. Après la pièce ils ont tous été boire un verre et ils m’ont invité à les suivre. Une véritable amitié s’est nouée avec toute cette troupe super sympa. Je suis resté en contact avec certain d’entre eux. C’est agréable comme sensation. Pascal, c’est le mec costaud, épais, qui peut cabotiner ou être subtil mais toujours dans le bon ton. Il suffit de bien le définir au départ. Quand je l’ai revu jouer dans<em> Le repas des Fauves</em> d’après Vahé Katcha, mis en scène par Gérald Hubert, je me suis dit qu’il était vraiment très différent, qu’il avait vraiment su créer un autre personnage et que je ne reconnaissais pas du tout le Pascal que j’avais commencé à connaître. Ça m’a totalement convaincu. Il est le comédien que je dirige le plus compliqué. Un, il est le plus âgé, celui qui a le plus de bouteille. Il ne se laisse plus modeler aussi facilement. Deux, il est celui qui essaie le plus de choses, donc ça peut partir dans tous les sens, mais pour le bon…il faut le trouver… Mais le véritable plaisir c’est ça aussi. L’inconnu. Car on croit le connaître le bon sens, comme s’il était facilement envisageable, mais non… Quand on se parle, de Pascal à Pascal, je vous assure que c’est un quelque chose ! Il écoute bien, mais avec sa façon de raisonner bien à lui. Ça donne toujours quelque chose de surprenant et si pour certain c’est déstabilisant, et donc pas agréable je crois, ça l’est pour moi. Devoir redoubler mes efforts en étant déstabilisé pour enfin trouver le bon ton, avec quelqu’un qui est surement plus exigeant que moi : un vrai plaisir.</p><p> </p><p><img alt="Alex_et_pascal_th__tre-1511376464" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/468472/Alex_et_Pascal_th__tre-1511376464.jpg"></p><p><em>                               Un tramway nommé Désir,</em> de Tennessee Williams mis en scène par Léonard de Geult</p><p> </p><p> </p><p>     Donc ces deux là, c’est mon couple archaïque, ma pierre angulaire dans la narration du film. Ils sont le noir du blanc et le rouge du violet. Ils sont l’autre bout de la terrasse, l’autre monde… Ce monde, qui en soirée, je n’aime pas rencontrer. J’espère que vous aurez plaisir paradoxalement à les rencontrer justement sur grand écran, et qu’ils vous feront autant rire que les autres.</p><p> </p><p> </p><p>                                               <strong>  Pascal L.</strong></p><p> </p><p><img alt="Pascal_alex_pascal_td-1511376387" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/468471/pascal_alex_pascal_TD-1511376387.jpg"></p>
<p>                  <strong>Cécile Okendo</strong></p><p> </p><p><img alt="Img_1005-1510853235-1511092024" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/467509/IMG_1005-1510853235-1511092024.JPG"></p><p> </p><p>     Elle ne fait pas partie de ceux que j’ai rencontré régulièrement sur les grands boulevards. Elle a débarqué un jour sur une rétrospective David Lynch ou Terence Malick dans le cinéma où je travaillais. J’étais à l’accueil ce jour là avec notamment mon cher camarade Willy qui est réalisateur aussi. Elle est arrivée comme un orage dans le hall… Fine, élégante avec ses jolis yeux noirs, sa frimousse sculpté par quelqu’un du géni du Bernin, et une énergie folle… Bla-bla-bla (respiration) bla-bla-bla, elle ne s’arrête pas de parler et de rire en même temps. Une bonne humeur communicative, les mains, la posture, tout dégage un rayonnement fou chez elle.</p><p> </p><p>     Bref, il est certain qu’après l’avoir rencontrée, je lui donnerai un rôle à jouer. Quand j’ai terminé l'écriture de « J’suis pas un cadeau », au vu de l’énergie que je voulais pour le film, il était évident que j’allais la faire jouer. C’est drôle parce que jamais je me suis dit qu’elle dirait : non. Je lui ai envoyé le scénario. Elle a dit : oui !</p><p> </p><p>     Depuis Sabrina Haus, qui est la comédienne la plus puissante avec laquelle j’ai tourné (<em>Sardines Suicidées, ndlr</em>), je n’ai jamais retrouvé cette force si ce n’est avec Cécile. Elle apporte cette étincelle au film, elle lui impose un rythme. Elle vous prend votre personnage, vous le pique, s’habille avec, et s’en va au travers du monde avec, dans les mers, dans les cieux. Et à la fin d’une répétition, vous n’avez pas grand chose à lui dire à part : merci.</p><p> </p><p>                                                                                    <strong>  Pascal Leroueil</strong></p><p> </p><p><img alt="Img_1004-1510853107-1511092074" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/467510/IMG_1004-1510853107-1511092074.JPG"></p>
<p>                            <strong>Yann Chermat </strong>(sa page web, par <a target="_blank" href="http://www.dstalents.fr/fiche.cfm/648268_yann-chermat">ici</a>)</p><p> </p><p><iframe src="//cdn.embedly.com/widgets/media.html?src=https%3A%2F%2Fplayer.vimeo.com%2Fvideo%2F179399453&amp;dntp=1&amp;wmode=opaque&amp;url=https%3A%2F%2Fvimeo.com%2F179399453&amp;image=https%3A%2F%2Fi.vimeocdn.com%2Fvideo%2F587305941_1280.jpg&amp;key=cb39d84f05d8439bbe96012f078e02b0&amp;type=text%2Fhtml&amp;schema=vimeo" width="540" height="405" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p><p> </p><p>     J'ai rencontré Pascal sur un plateau de tournage. Quelques mois plus tard, il m'a convié à des essais pour un court métrage en langue allemande qu'il allait réaliser. J'ai été choisi pour le rôle et il m'a fait travailler avec une coach pour gommer tout accent ... J'ai aimé son ambition artistique à la hauteur du projet. Je la retrouve, cette ambition, pour "Je n'suis pas un cadeau", film choral tourné en plans-séquences à plusieurs caméras.</p><p> </p><p>     Pascal nous fait répéter longuement, pour que tout soit fort et fluide le jour J. Il dirige avec précision et exigence, sans complaisance mais dans la confiance, il nous fait pousser les curseurs de notre jeu. Avec lui, je parle aussi beaucoup de films, de théâtre, de livres, d'envies artistiques. Une collaboration passionnante et une amitié précieuse.</p><p> </p><p>                                                       <strong>Yann C.</strong></p><p> </p><p><img alt="Img_0405_very_basse_def-1510911662" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/467228/IMG_0405_very_basse_def-1510911662.jpg"></p><p> </p><p>     Yann, je ne le connais pas par les grands boulevards. C’est mon frère Manuel avec son binôme Lewis qui l’ont découvert sur un casting  pour un court métrage qu’ils réalisaient. On a tous été subjugué par son jeu pendant le tournage. Super drôle, super précis, attentif au dispositif filmique, super sympa par ailleurs, toujours inquiet que le réalisateur aie ce qu’il veut…</p><p> </p><p>     J’avais un film en prépa et je l’ai appelé. Je lui ai demandé de jouer le jeu du casting (moi je le voulais, mais je n’étais pas seul décisionnaire). Il a décroché le rôle facilement.</p><p> </p><p>     Voilà. Depuis, je n’envisage pas de faire un film sans lui. J’ai trouvé mon comédien. Celui que je veux emmener partout. Il est de tout ce que j’écris, tous mes projets plus ou moins fous, plus ou moins flous, plus ou moins réalisables par leur coûts… Tous, il est là… Il est « Michel », il est « Brodeck », il est « Georges », il est « Camille »… </p><p> </p><p>     C’est tellement rassurant de travailler avec lui. Si dans un mauvais film il peut y avoir un très bon comédien, la réciproque est fausse. Il n’y aura jamais un bon film avec un mauvais comédien dedans. Yann est l’assurance que si le film est mauvais, ce ne sera pas à cause de ça. Mais qu’au moins dans mon film le public aura quelque chose à en dire de positif si je me plante : « par contre, le comédien, il est génial ! </p><p> </p><p>                                                        <strong>Pascal L.</strong></p><p> </p><p><img alt="Redim_recadre_photo-1510912277" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/467232/redim_recadre_photo-1510912277.jpeg"></p>
<p> </p><p>     Un très grand merci à tous. Nous avons atteint notre objectif, 10 jours avant la date prévue. Pascal et moi-même sommes très touchés par tous ces jolis cadeaux. Ca nous met la pression. On espère sincèrement être à la hauteur de votre générosité. </p><p> </p><p>     Continuez à parler du projet autour de vous! Nous avons ajouté des contreparties à 5€, prix pour voir le court-métrage en salle! Nous tenons vraiment à projeter ce film, avec vous, dans des conditions optimales. L'argent dépassant l'objectif de 950€ servira donc à louer une salle de cinéma, mais aussi à aller défendre le film en festival.</p><p> </p><p>    Nous continuerons, bien entendu à vous parler du projet. Nous avons encore des comédiens à vous présenter, et pas des moindres !</p><p> </p><p><strong>                         ENCORE MERCI !</strong></p><p><strong>                         </strong></p><p><strong>                                                                      Elise Dubreuil</strong></p><p> </p><p><img alt="Large_format_ok_carton_pre_sentation-1508660943-1508660957-1510760316" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/466791/large_format_ok_CARTON_pre_sentation-1508660943-1508660957-1510760316.jpg"></p>
<p>                      <strong>Aurélie Cuvelier </strong></p><p> </p><p><img alt="Aure_lie_2-1510683415" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/466560/aure_lie_2-1510683415.jpg"></p><p> </p><p>     J’ai une chance inouïe, car toutes mes comédiennes sont belles, ouvertes d’esprits, jouent superbement bien, donnent une énergie incroyable, et insufflent au film le panache que j’envisageais. Elles ont de beaux rires, de belles voix… Et comme je vous l’ai dit, je n’ai pas vraiment cherché… Je n’ai pas casté, j’ai trouvé ces comédiennes, là, à la sortie de mon travail sur les grands boulevards. Aurélie, comme Clément et Fanny, travaille au théâtre juxtaposé au cinéma où je bossais. Tout comme eux, elle revendique qu’elle est comédienne. Comme avec eux, nous sommes amis sur FB et cela permet de voir de loin, de jeter un œil à ce qu'elle fait.</p><p>    Un soir où je savais que je la trouverais là, j’y suis allé avec mon scénar, et je lui dit « Tiens j’ai écris ça, tu veux jouer dedans ? »… Tout comme moi qui ne l’avais jamais vu jouer, Aurélié m’a donné aveuglément sa confiance. Alors que nous n’avions jamais travaillé ensemble, et qu’elle n’avait pas vu mes courts-métrages précédents, elle a été la première à me dire « Oui ». </p><p> </p><p>     Voilà le taux de simplicité. Elle a le personnage féminin qui a le phrasé le plus cru de toute la bande. Elle balance des répliques sur les menstruations ou plus largement sur le sexe avec une élégance et une espièglerie mélangées qui est très proche de celle de la véritable Mina que j’aime. </p><p>     Avec ses beaux yeux intenses et son rire ingénieux, je suis certain qu’Aurélie vous fera autant fondre que moi.</p><p> </p><p>                               <strong>      Pascal L.</strong></p><p> </p><p><em><strong> Pour voir le site d'Aurélie, c'est par <a target="_blank" href="https://aurelie-cuvelier.book.fr/">ici</a> !</strong></em></p>
<p>                                <strong> Adrien Mubu</strong></p><p> </p><p><img alt="Adrien_web_couleur_10-1510335979" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/465665/Adrien_WEB_couleur_10-1510335979.jpg"></p><p> </p><p>     Aujourd’hui je vous présente Adrien Mubu, qui va nous interpréter Will !</p><p> </p><p>     Dans la vraie vie Will est un ami. Il est l’un des cinq piliers de la bande de fêtards que nous étions sur les grands boulevards (je dis « étions » car les choses de la vie font que c’est moins fréquent maintenant). C’est par la représentation de cette bande que je voulais d’abord traiter mon sujet, la notion de cadeau. Ces amis rencontrés comme ça, aux aléas des soirées à un rythme frénétique, ont été le meilleur soutien, la plus belle chose qui m’ait été offerte durant ces six années à travailler sur les Grands Boulevards. Nos échanges vifs, notre capacité ensemble à parler de tout et sans tabou, à danser, à vivre le Paris de Nuit, à être incapable de cuisiner : toute une bande qui me faisait penser à celle de Cassavetes, Falk, Rowlands, Gazzara, Cassel… Un mélange d’alcool, de bruit et de fureur tout en dialoguant. Une forme d’idéalisme impossible, à vouloir tout considérer, tout relier, tout appréhender dans un microcosme singulier.</p><p> </p><p>     Il me fallait un comédien auquel j’adhère totalement, avec qui je sois à l’aise pour travailler. Ce qui est super avec les grands boulevards c’est qu’à un moment donné vous connaissez une centaine de personne… Et vous pouvez presque faire votre équipe de tournage sur place. Tout le monde joue, prend des photos, danse, dessine etc. J’ai fait mon casting sur place. J’ai simplement dit a ceux avec qui j’avais des affinités et que je savais comédien : « tiens j’ai écrit ça, veux tu jouer dedans ? »</p><p> </p><p>     Malheureusement, il y a quelque chose qui n’est pas passé avec le jeune comédien que j’ai pris pour Will. Peut-être parce qu’il était blanc allez savoir. C’est idiot mais Will est black. Je dis bien idiot mais nous somme dans une société d’idiot. Dans n’importe quelle entreprise en ce moment dirigé par des occidentaux, le vigil et le cuisinier ne sont pas blancs. Ils sont black. Si vous voulez laisser les choses en ordre dans votre représentation, il vous faut respecter le code couleur ! Will n’est pas vigil, il n’est pas cuisinier… Je ne suis même pas certain qu’il sache cuisiner un œuf ou qu’il ait déjà frapper quelqu’un. C’est un diplomate, un mec qui use du verbe, et un geek ! Enfin un jeune qui approche de la trentaine en occident quoi. Je ne voulais pas une réprésentation de Will par un comédien blanc pour pouvoir me contrefiche au final que ce personnage ne soit pas blanc. Avoir une couleur pour ne jamais en parler. Comme quelque chose qui s’impose simplement. Naturel.</p><p> </p><p>     Alors Adrien est le seul comédien que j’ai casté. Il m’a envoyé ces photos et sa bande démo. Je n’ai pas regardé sa bande démo. Je trouve ça absurde ceux qui en demande une. J’ai reçu même en casting un comédien qui n’avait pas du tout le tête que je me représentais pour le faire… Et me dire, on sait jamais. On ne sait pas ce que cette personne va vous sortir. Ca ne peut qu’augmenter votre film. Quand vous êtes en casting, vous n’avez que des problèmes de riche. Votre question n’est pas j’espère qu’il sera bon… Mais lequel apporte le plus ? Lequel apporte sa pointe de sel qui va me faire le plat parfait ! La seule question que j’ai posée à Adrien avant casting est s’il avait un accent. Il ne fallait pas qu’il en ait car s’il en avait un, le spectateur l’aurait immédiatement identifié comme un étranger. Ce n’en est pas un.</p><p> </p><p>     Voilà Adrien envoie du lourd. Il est drôle, il est plein d’expression et surtout il joue, il est là, même quand il n’a pas de réplique, ce qui a fait la différence avec tellement d’autres que j’ai vu. Car Will est super présent, mais il ne parle que quand il estime nécessaire de parler. Donc dans le rôle il y a peut-être moins de répliques que ceux qui s’imposent plus par la parole que par leur présence charismatique. Adrien a du charisme… Il sera des nôtres !</p><p> </p><p>                                                               <strong>Pascal Leroueil</strong></p>
<p><strong>                                       </strong><a target="_blank" href="http://www.agencesartistiques.com/Fiche-Artiste/307918-fanny-lucet.html">Fanny Lucet</a></p><p> </p><p><img alt="Img_0396-1510069528" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/464704/IMG_0396-1510069528.jpg"></p><p><img alt="Img_0401-1510069545" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/464705/IMG_0401-1510069545.jpg"></p><p><img alt="Img_0402-1510069577" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/464708/IMG_0402-1510069577.jpg"></p><p>     </p><p>                        "Fanny Lucet !</p><p>   La très belle et talentueuse Fanny ! Toute jeune avec une maturité de jeu assez incroyable, un CV long comme le bras déjà…</p><p>     Elle n’a qu’un tout petit rôle dans J’suis pas un cadeau, celui de Laureline, la fille qui veut débarquer au bar voir Yann, l’un des joyeux buveurs de la Terrasse. Ce rôle muet, en dehors du bar, est ultra important, car il est un élément de la narration du film qui fait basculer Yann et toute la soirée.</p><p>     Sans une performance  de jeu, une réelle intensité, ça ne marcherait pas. Et Fanny peut offrir un nuancier subtil d’expression d’une seconde à l’autre sans pour autant cabotiner (car lorsque le rôle est muet, on peut s’attendre à un sur jeu pour faire passer l’idée).</p><p>     J’ai une véritable chance de diriger cette comédienne, qui j’en suis absolument certain, sera l’une des plus grande star du cinéma français et de Navarre si elle persévère !"</p><p> </p><p>                                      <strong> Pascal L.</strong></p>
<p>    <strong> Jessica Marcely</strong></p><p>     Le casting de<em> j'suis pas un cadeau </em>est très éclectique. Aujourd'hui on vous présente Jess. Ne cherchez pas sa Bande Démo, il n'y en a pas ! Et pour cause, c'est sa première fois devant la caméra ! La parole est à elle :</p><p>                                <img alt="Jess_00-1509903358" height="283" width="283" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/464065/Jess_00-1509903358.jpg">                                       </p><p> </p><p>    " Après une année un peu chaotique aux Beaux Arts, en Normandie, je suis rentrée sur Paris, où j'ai commencé à faire de la restauration : d'abord pilier de comptoir du Sunset pendant plusieurs années, où j'ai rencontré Pascal, j'ai fini par passer derrière le bar. Pendant toutes ces années on ne peut pas dire qu'on a pas un peu fait les 400 coups sur les grands boulevards. Et faut préciser que le duo est un peu un grand bordel, entre rires et pleurs. Pour ce qui est du film, quand il me l'a proposé, j'ai d'abord été très surprise. Je n'ai absolument aucune expérience en comédie, que ce soit théâtre ou cinéma. Après un peu de réflexion je me dis qu'en fait, s'il me le proposait, c'est qu'il m'en sentait capable, et que c'était lui qui prenait un risque, et au pire, aux répètes on aurait vite vu si ça le faisait ou non.</p><p>     J'ai été très anxieuse à la première répète d'ailleurs, je ne savais pas du tout ce que ça allait donner, et puis c'est parti tout seul, grâce aux directives de Pascal et aux autres acteurs, j'avais juste à suivre le flow, me laisser porter. Ça m'a beaucoup plut, et j'ai été apaisée. Du coup, voilà je me retrouve dans un court métrage. Et si on me l'avait dit un jour, j'aurais surement dit à la personne de poser son verre et d'arrêter de boire. "</p><p> </p><p>                                                                 Jessica M.</p><p> </p><p><img alt="Jess_01-1509903479" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/464067/Jess_01-1509903479.jpg"></p><p> </p>
<p><strong>                            Clément Lagouarde</strong></p><p><iframe src="https://cdn.embedly.com/widgets/media.html?src=http%3A%2F%2Fwww.youtube.com%2Fembed%2F3i5-o1XJgyQ%3Fwmode%3Dopaque&amp;wmode=opaque&amp;url=http%3A%2F%2Fwww.youtube.com%2Fwatch%3Fv%3D3i5-o1XJgyQ&amp;image=http%3A%2F%2Fi.ytimg.com%2Fvi%2F3i5-o1XJgyQ%2Fhqdefault.jpg&amp;key=cb39d84f05d8439bbe96012f078e02b0&amp;type=text%2Fhtml&amp;schema=youtube" allowfullscreen="" frameborder="0" height="304" width="540"></iframe></p><p> </p><p>     Comment présenter ce joyeux luron de comédien? Je le connais par nos travaux respectifs. Il faisait le petit boulot pas facile du théâtre voisin du ciné où je bossais. Il vendait le programme... Ce genre de prospectus de 6 pages dont la moitié sont des pubs et qui coutent une fortune. Je ris encore en me rappelant de ce qu'il me disait :"<em>Roh! J'ai réussi à en vendre 30! Que de talent j'ai</em>!" Et c'est vrai qu'il en a. J'ai quand même vu sa bande démo. Je dis quand même car il fait partie de ces gens : alors que vous ne savez rien de leur jeu, vous avec déjà envie de travailler avec eux. Cette envie est venue je crois, de son ouverture à ma critique, de son écoute. J'avoue quand même avoir pensé : est-il capable de jouer le rôle que je lui confie? Je pense sincèrement qu'il peut l'être. Je lui ai donc donné mon scénar et lui ai dit "<em>Tu veux quel rôle? Will ou le barman</em>". Le barman m'a-t-il répondu. Alors on a commencé à travailler... Et j'ai compris qu'il voulait ce rôle pour la réplique de Cyrano de Bergerac...Lui, comme moi, on trouvait drôle de pervertir Rostand. Pour moi, c'est Depardieu et dans le coup, c'est quand même un défi de se confronter à une telle icône du cinéma! Clément travaille dur... <strong>Je suis sûr qu'il saura vous surprendre!</strong></p><p> </p><p><strong>                                                                Pascal</strong>                  <strong>                               </strong></p>