La grosse revue

La Grosse Revue succède à L'Angoisse, mon précédent fanzine.

Project visual La grosse revue
Successful
72
Contributions
12/20/2013
End date
€2,040
Out of €2,000
102 %

The publications

http://www.kisskissbankbank.com/la-grosse-revue Il ne manque plus que 300 euros et c'est gagné ! Au premier qui file 300 balles, j'offre... qu'est-ce que je pourrais offrir ? Allez, je sais : le manuscrit original d'un des romans que je suis en train d'écrire, à choisir parmi Ramasse, Rien à foutre, Zone d'ombre, Viande, Descente et Une demi-vie. Le manuscrit original, dédicacé, authentifié par une goutte de sang, de salive, ou de ce que vous voulez d'autre, petits sacripans, dans votre boite aux lettres sitôt qu'il est achevé ! Mais attention, hein : 300 balles d'un coup, le beau geste, le truc un peu princier, quoi, un peu foufou. (Et, bien sûr, la ribambelle des autres cadeaux, à savoir : les 4 numéros de L'Angoisse, le premier numéro de La Grosse Revue, un poème inédit, une nouvelle inédite, votre nom cité dans La Grosse Revue comme généreux donateur et un tiré à part sur beau papier et tout et tout) Toutes ces belles choses pour seulement 300 euros, c'est donné, les enfants. Allez, je suis sûr que parmi les lecteurs certains touchent un salaire correct et peuvent se permettre une geste un héroïque et dingo. Devenez le Père Noël des écrivains tarés ! http://www.kisskissbankbank.com/la-grosse-revue
Les amis, il manque 50 euros pour arriver à 70% du total de la souscription pour La Grosse Revue. Au premier d'entre vous qui balance les 50 euros, je file, en plus des contreparties annoncées, un exemplaire dédicacé de mon dernier bouquin, Poésie portable, sorti chez Gros textes ! Ce qui veut dire, en tout, pour 50 balles : un poème inédit, deux numéros de L'Angoisse, le numéro 1 de La Grosse Revue dès qu'il paraît et, donc, un recueil de poésie ! Qui sera le premier ?
La Grosse Revue continue d'avoir besoin de vous ! Les auteurs de La Grosse Revue s'adressent aux lecteurs. Les auteurs de La Grosse Revue s'adressent à tous ceux qui savent lire. Ils s'adressent à tous ceux qui ont l'âge et la capacité physique d'acheter un livre, de l'emprunter, de le voler. Les auteurs de La Grosse Revue s'adressent à tous les humains, à leurs semblables, à leurs collègues, aux écrivains morts ou vivants, aux futurs écrivains. A leurs enfants qui ne savent pas lire. A leurs parents. Aux adolescents, aux vieilles, aux gens qui prennent le train, aux gens qui sautent par la fenêtre, aux flics, aux dingues, aux clochards, aux putes, aux employés de banque, aux taulards, aux collégiens, aux filles qui avortent, aux filles qui tombent amoureuses, aux filles qui travaillent, aux filles qui ne travaillent pas. Nous nous adressons aux bourges, aux étudiants en droit, aux étudiants en lettres, aux plombiers, aux pétasses, aux cons, aux idiots, aux largués, aux bricoleurs, à Bernard Montiel, à Jean d'Ormesson, à la fille qui dessine dans la chambre d'à-côté. Nous écrivons pour tout le monde. Nous écrivons pour les philosophes, les punks, le maire, les flics, nous écrivons pour les boulangères, pour les boulangers, pour les infirmières, les malades, les morts, les croque-morts, les croquemitaines, nous écrivons pour les perruches et pour les chauves, pour BHL, pour Houellebecq, pour Alexandre Jardin. Les auteurs de La Grosse Revue s'adressent à Simone, à Josiane, à Albert, à Jean-Louis, aux violeurs, aux violents, aux braqueurs. Les auteurs de La Grosse Revue s'adressent aux pédophiles, aux bourreaux, aux victimes, aux témoins, aux lapins dans leurs terriers et aux autruches dans leurs trous, aux moutons, aux mangeurs de légumes et aux mangeurs d'enfants, aux altermondialistes et aux anthropophages. La Grosse Revue n'est pas une bouteille lancée à la mer, n'est pas un antidépresseur, n'est pas une distraction. La Grosse Revue s'adresse aux gens qui lisent des bouquins, à la France qui se lève tôt, à la France qui se lève tard, à la France qui se lève pas, à la France qu'aime lire, à la France qu'aime pas lire. La Grosse Revue, après l'Angoisse, est le nouveau projet de revue littéraire et artistique de Christophe Siébert (écrivain (La Musardine, Rivière Blanche, etc.) et fondateur du collectif konsstrukt). L'Angoisse, c'était, dans sa première version, 8 numéros disponibles gratuitement au format PDF, qui ont chacun été téléchargés à plus de 1000 exemplaires. Dans sa deuxième version, c'était 4 numéros payants et diffusés au format papier, qui ont chacun été achetés à plus de 150 exemplaires (dont une vingtaine d'abonnés). L'Angoisse se voulait, et a été, un support de diffusion et un tremplin pour des romanciers, des nouvellistes, des poètes, des auteurs totalement inclassable, des dessinateurs, des photographes, des peintres, peu ou mal connus et de grand talent. Parmi la centaine de personnes qui a collaboré aux deux versions de L'Angoisse, il y a Nicolas Albert G., Boris Crack, Marlène Tissot, Yannick Torlini, Paul Sunderland, Laura Vazquez, Mathias Richard, Marianne Desroziers, Thierry Radière, Lilas Malan, Al Denton, Perrine le Querrec, Laure Chiaradia, Jacques Cauda ; L'Angoisse a aussi publié le travail d'artistes plus reconnus comme Anne Van Der Linden, Olivier Allemane, Jean-Louis Costes, Mattt Konture, Benjamin Monti, Marc Brunier-Mestas. La Grosse Revue sera un moyen de poursuivre ce travail de découverte en lui donnant une plus grande ampleur. L'Angoisse était un fanzine photocopié et agrafé, La Grosse Revue sera imprimée professionnellement et aura une reliure collée ; L'Angoisse comptait 76 pages (au format A5), La Grosse Revue, au même format, en comptera 740. De parution annuelle (premier numéro prévu au printemps 2014), elle coûtera 15 euros et les bénéfices réalisés permettront, outre de fabriquer un deuxième numéro, de PAYER LES AUTEURS. J'insiste là-dessus parce que, les auteurs le savent bien : les ouvrages collectifs ne donnent jamais lieu à rémunération, et il est de règle commune, pour les écrivains, pour les artistes, de s'asseoir sur ses droits d'auteurs sitôt qu'on participe à un projet collectif. La Grosse Revue entend bien changer ça et payer ses auteurs. Mais tout ça a un coût. Fabriquer les 250 exemplaires du premier tirage demande d'investir 2000 euros. C'est là que vous intervenez, en souscrivant à ce projet via le site Kisskissbankbank. Vous pouvez verser des sommes allant de 5 à 300 euros, en échange de quoi des contreparties plus ou moins importantes vous sont promises. Quand la somme totale nécessaire sera atteinte (2000 euros, donc), vous recevrez vos contreparties et le projet se mettra en route ; si elle ne l'était pas, vous seriez remboursés. Plus de 40 souscripteurs ont choisi de soutenir La Grosse Revue, en versant plus de 1200 euros au total. Un grand merci à eux. Il faut continuer. Nous avons à l'heure où je rédige ce texte récolté plus de 60% des fonds nécessaires. Nous avons jusqu'au 20 décembre pour récolter l'argent qui nous manque encore. Ne faiblissons pas ! Soutenez La Grosse Revue ! Participez à son financement et parlez-en autour de vous ! A un moment où, en France, la création littéraire et plastique, la vraie je veux dire, celle qui fait preuve d'intransigeance, de radicalité, d’exigence, d'indépendance d'esprit, celle qui veut exister hors de l'académisme, hors de la fausse avant-garde subventionnée, hors des sentiers battus, celle-là, coincée entre les gros éditeurs qui s'en foutent et les petits qui peinent à rencontrer leurs lecteurs, celle-là dispose de moins en moins de place pour exister et La Grosse Revue, à cette création-là, à cet underground qui ne devrait pas l'être, propose 740 pages annuelles et 250 lecteurs pour commencer, puis 500, puis 1000, c'est pourquoi il est important, si vous aimez la littérature, si vous aimez l'art, si vous aimez la nouveauté et la surprise, d'aider La Grosse Revue à voir le jour. http://www.kisskissbankbank.com/la-grosse-revue Merci.
Faut pas oublier La Grosse Revuet ! Moi je reçois tous les jours des textes, des dessins, et putain ça sent pas la vérole, hein, c'est du bon, c'est du lourd, c'est du sérieux. Une petite idée du sommaire ? OK. Ceux-la, ce sont ceux qui y seront à coup sûr (pour les autres, ça se décide, doucement) : Antonella Fiori Emmanuel Steiner Gaspard Pitiot Ivan Zempleni Jacques Cauda (un roman entier !) Laure Chiaradia (alias Lor Lorreur) Lorns Borowitz (qui m'inonde, semaine après de semaine, de textes à chaque fois foutraques et beaux) Louis Cadias et ses dessins fragiles, tourmentés et ultraviolents. Marc Brunier Mestas Mathias Richard Perrine le Querrec Romain Giordan Ronan Rocher Et ça, donc, c'est à peu près 20% du sommaire, je pense. Le reste va suivre. Ca va pas rigoler. Mais pour que tout ça existe, pour que ces 740 pages magnifiquement remplies se manifestent ailleurs que dans nos têtes pleines de yaourt, il faut continuer à soutenir ! Il faut continuer à partager (et pas que partager : il faut en parler, aussi, expliquer, envoyer des mails, faire chier mamie entre le poulet et la tarte aux pommes, faut pas lâcher !), et continuer à donner des sous ! La souscription n'est pas terminée et plus que jamais on a besoin de vous ! http://www.kisskissbankbank.com/la-grosse-revue
La Grosse Revue continue d'avoir besoin de vous ! La Grosse Revue, après l'Angoisse, est le nouveau projet de revue littéraire et artistique de Christophe Siébert (collectif konsstrukt). L'Angoisse, c'était, dans sa première version, 8 numéros disponibles gratuitement au format PDF, qui ont chacun été téléchargés à plus de 1000 exemplaires. Dans sa deuxième version, c'était 4 numéros payants et diffusés au format papier, qui ont chacun été achetés à plus de 150 exemplaires (dont une vingtaine d'abonnés). L'Angoisse se voulait, et a été, un support de diffusion et un tremplin pour des romanciers, des nouvellistes, des poètes, des auteurs totalement inclassable, des dessinateurs, des photographes, des peintres, peu ou mal connus et de grand talent. Parmi la centaine de personnes qui a collaboré aux deux versions de L'Angoisse, il y a Nicolas Albert G., Boris Crack, Marlène Tissot, Yannick Torlini, Paul Sunderland, Laura Vazquez, Mathias Richard, Marianne Desroziers, Thierry Radière, Lilas Malan, Al Denton, Perrine le Querrec, Laure Chiaradia, Jacques Cauda ; L'Angoisse a aussi publié le travail d'artistes plus reconnus comme Anne Van Der Linden, Olivier Allemane, Jean-Louis Costes, Mattt Konture, Benjamin Monti, Marc Brunier-Mestas. La Grosse Revue sera un moyen de poursuivre ce travail de découverte en lui donnant une plus grande ampleur. L'Angoisse était un fanzine photocopié et agrafé, La Grosse Revue sera imprimée professionnellement et aura une reliure collée ; L'Angoisse comptait 76 pages (au format A5), La Grosse Revue, au même format, en comptera 740. De parution annuelle (premier numéro prévu au printemps 2014), elle coûtera 15 euros et les bénéfices réalisés permettront, outre de fabriquer un deuxième numéro, de PAYER LES AUTEURS. J'insiste là-dessus parce que, les auteurs le savent bien : les ouvrages collectifs ne donnent jamais lieu à rémunération, et il est de règle commune, pour les écrivains, pour les artistes, de s'asseoir sur ses droits d'auteurs sitôt qu'on participe à un projet collectif. La Grosse Revue entend bien changer ça et payer ses auteurs. Mais tout ça a un coût. Fabriquer les 250 exemplaires du premier tirage demande d'investir 2000 euros. C'est là que vous intervenez, en souscrivant à ce projet via le site Kisskissbankbank. Vous pouvez verser des sommes allant de 5 à 300 euros, en échange de quoi des contreparties plus ou moins importantes vous sont promises. Quand la somme totale nécessaire sera atteinte (2000 euros, donc), vous recevrez vos contreparties et le projet se mettra en route ; si elle ne l'était pas, vous seriez remboursés. Il y a déjà 40 souscripteurs qui ont choisi de soutenir La Grosse Revue, en versant 1060 euros au total. Un grand merci à eux. Il faut continuer. Nous avons récolté plus de la moitié des fonds nécessaires. Il nous reste 58 jours pour récolter les 940 euros qui nous manquent. Ne faiblissons pas ! Soutenez La Grosse Revue ! Participez à son financement et parlez-en autour de vous ! A un moment où, en France, la création littéraire et plastique, la vraie je veux dire, celle qui fait preuve d'intransigeance, de radicalité, d’exigence, d'indépendance d'esprit, celle qui veut exister hors de l'académisme, hors de la fausse avant-garde subventionnée, hors des sentiers battus, celle-là, coincée entre les gros éditeurs qui s'en foutent et les petits qui peinent à rencontrer leurs lecteurs, celle-là dispose de moins en moins de place pour exister et La Grosse Revue, à cette création-là, à cet underground qui ne devrait pas l'être, propose 740 pages annuelles et 250 lecteurs pour commencer, puis 500, puis 1000, c'est pourquoi il est important, si vous aimez la littérature, si vous aimez l'art, si vous aimez la nouveauté et la surprise, d'aider La Grosse Revue à voir le jour. http://www.kisskissbankbank.com/la-grosse-revue Merci.
Bon les enfants, pendant une poignée de jours je serai absent d'internet, donc incapable de poursuivre mon harcèlement visant à vous faire cracher à mon bassinet autant de pognon qu'il m'est nécessaire de récolter pour faire exister la grande, la belle, la lourde, l'épaisse, la subtile, l'intransigeante GROSSE REVUE. Deux événements majeurs vont se produire dans vos vies pendant mon absence : pour ceux qui ont le malheur d'être accaparé par un emploi rémunéré, la tombée du salaire. Et pour les joyeux parasites sociaux, le RSA. Profitez donc de ces moments de liesse et de joie pour contribuer à l'histoire de la littérature en vous rendant ici : http://www.kisskissbankbank.com/la-grosse-revue et en souscrivant pour une somme qui varie de 5 à 300 euros. Et je vous laisse avec un texte de Yannick Torlini paru dans l'angoisse numéro 2 et qui parle de travail : ici. il y a. il y a un travail. ici. ici il y a. il y a travail. il y a travail qui travaille. ici. travail n’existe pas. il n’y a pas de travail ici. il n’y a aucun travail. ici. travail ne se trouve pas. travail n’existe pas ne se trouve pas ici. tu ne cherches pas de travail. tu ne travailles pas tu cherches sans chercher. ici. tu cherches. mais non : le travail te cherche. le travail te cherche et te trouve sans chercher. tout travail te trouve sans chercher. ici travail te trouve travail est tout. travail est tout trouvé. travail n’est rien du tout puisqu’il est tout. travail est une totalité vide. travail est un vide. travailler c’est vider (corps et vide). travail ne rend pas libre. travail te rend libre comme un salarié. travail est un salariat. travail est liberticide. travail est ici. travail n’est pas une richesse. n’a jamais été une richesse ici. ne sera jamais. travail est une valeur. une mauvaise valeur. valeur travail est une pauvreté. travail est une pauvreté. une pauvreté du corps. travail est une aberration. travail est une obligation. une obligation du travail pour asservir. tête et corps asservir par travail une obligation. ici. tu dois travailler. c’est écrit. ici. une obligation toujours est travail. travail est salariat du corps et de la pensée. est salariat. travail est salariat. travail est une fatigue salariée. une fatigue sans cesse qui travaille travail. travail est une fatigue du corps qui court jusque dans l’esprit. l’esprit de fatigue. travail c’est travailler pour vivre et manger. pour manger. travail te bouffe et te remâche ne te rend pas libre ne te rendra jamais libre. te remâche. te crache. tout travail ne te rendra jamais libre. toute absence de liberté est travail. travail est une perte de temps pour gagner un peu de temps. travail est une perte calculée. travail c’est temps = argent. travail c’est troquer la vie contre. travail c’est la vie passée au taux de change de jamais la vie sans travail jamais. travail est un cercle vicieux, une vie aseptisée. tu travailles pour pouvoir travailler. travail est un cercle fermé. travail est un petit comité de tous les travailleurs du monde. travail est une totalité. travail est une totalité par le vide. travail est un total. travail est une addition. travail est la négation de la vie par l’équation vie + x pertes = travail + x gains de rien du tout. travail est la division par 0. travail est ta division. ta mort chaque jour est travail du muscle puis de la pensée enrayée puis du vide chaque jour. travail est une soustraction au rien. travail te travaille pour rien. travail te travaille pour travailler. pour le 0 tu travailles. le 0 te travaille. il n’y a pas. il n’y a rien. il n’y a rien à faire. tu cours après travail mais c’est travail qui te court après travail ton asservissement consenti. et consenti. et consenti. et consentis. ton asservissement de corps par travail consenti pour corps. consenti. consenti. travail consenti assouvit ton désir inconscient de : mort + chaînes + corde + courbatures pour trois sous de l’heure perdue. travail te donne. travail te donne des heures perdues. trois sous de l’heure perdue. travail te donne trois sous pour crever dans l’heure perdue. travail te donne trois sous pour perdre trois sous pour finalement travailler et tenter de gagner trois sous. travail est le tourbillon infernal du jamais. jamais le temps. jamais envie. jamais en vie. jamais travail un tourbillon infernal il faut travailler pour travailler pour être travaillé il faut. un travail pour travailler la négation de soi par le positif de toujours gagner plus. toujours travail est une insuffisance respiratoire par le gain de la perte une insuffisance. camarade. il y a une insuffisance. au commencement de la vie. une insuffisance qu’on nous apprend à compenser. par travail. travail qui. au commencement de la vie. travail ne rend pas libre. ne rendra jamais libre. est un étouffement de l’individu par l’individu par l’individualisme. travail est un individualisme d’équipe un étouffement collectif généralisé accepté. travail est un terrorisme d’état. travail est un étouffement du cœur par la faim. travail est un étouffement de la pensée par l’habitude. une asphyxie généralisée est travail productif. travail est le fruit d’une douleur sans oxygène. travail est une vie vécue en apnée. dès la naissance. dès la mort. travail est le désenchantement de tout un peuple sans lendemains qui chantent. camarade. camarade, travail est le cycle sans cesse des lendemains qui déchantent sans cesse. sans cesse. sans cesse travail te travaille camarade. travail te forme camarade. travail te déforme camarade. sans cesse camarade ne perds pas espoir, camarade ne perds jamais espoir, sans cesse. camarade travail est là pour te faire vivre pour te permettre de travailler pour te permettre de crever camarade. puis de laisser ta place à un autre camarade crevé camarade travaille encore un peu avant de. camarade mort travail te rendra libre. camarade. travail est l’aboutissement travail est l’abrutissement de ta vie. de ta vie. de ta vie.