LE MONTE-PLATS

<p>  </p> <p> <em>« Le Monte-plats m’a immédiatement touché. Rires, angoisses, questionnements, suspens sont les premiers mots qui viennent à l’esprit suite à la lecture de ce texte. Par son humour et ses interrogations, l’auteur traite d’un sujet profond et questionne le spectateur. Divertir en interrogeant, voilà la raison qui me pousse vers ce texte, mais aussi plus généralement vers la mise en scène. »</em><strong> Christophe Gand – Metteur en scène</strong></p> <p>  </p> <p> LE MONTE-PLATS</p> <p> d’HAROLD PINTER</p> <p>  </p> <p> <em>Traduction d’Eric Kahane - Les Editions L’Arche sont l’agent théâtral du texte</em></p> <p>  </p> <p> <strong>Générique</strong></p> <p>  </p> <p> Mise en scène : Christophe Gand</p> <p> Décor : Marine Buridand</p> <p> Lumières : Alexandre Icovic</p> <p> Son : Renaud Duguet</p> <p> Régie : Philip Blandin</p> <p>  </p> <p> Avec</p> <p> Jacques Boudet : Gus</p> <p> Maxime Lombard : Ben</p> <p>  </p> <p> <strong>Synopsis</strong></p> <p>  </p> <p> Ben et Gus, tueurs à gages, attendent dans un sous-sol de restaurant l’arrivée de leur prochaine victime. L’attente est longue et oppressante. Pour tuer le temps ils parlent sans réussir à communiquer. Dans cette attente inconfortable se dévoilent peu à peu leurs craintes, leurs contradictions et une réalité à laquelle ils cherchent à échapper. Soudain se produit l’inattendu : la descente d’un monte-plats avec à l’intérieur une commande. Ce monte-plats devient rapidement un troisième personnage, figure d’une autorité sans visage avec des exigences sans fin et impossible à satisfaire, qui fait grandir l’angoisse, le doute et l’incertitude des protagonistes, jusqu’à ce que les circonstances deviennent insupportables.</p> <p>  </p> <p> La compagnie Parfum de scènes fait appel à vous pour aider à financer la production de ce nouveau spectacle lors de sa programmation à <strong>Dijon</strong>, à <strong>Paris </strong>(dates et lieux à déterminer) et  au <strong>Festival d’Avignon !</strong></p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <u><strong>Les comédiens</strong></u></p> <p>  </p> <p> <strong>Jacques Boudet : GUS</strong></p> <p> <img alt="Jacques_boudet_photo" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/3360/Jacques_Boudet_Photo.jpg"></p> <p>  </p> <p> Depuis 50 ans de carrière sur scène et à l’écran, Jacques Boudet travaille avec les plus grands. Au Théâtre, il  joue sous la direction de <strong>Patrice Chéreau, Roger Planchon, Michel Fagadau, Jean-Baptiste Sastre</strong> ou encore <strong>Robert Canterella, Pierre Ascaride et Benno Besson</strong>. Il a notamment brillé dans <strong><em>Exercices de style</em></strong> mis en scène par Jacques Seiler.</p> <p> Au cinéma, il travaille avec des cinéastes comme <strong>Claude Chabrol, Bertrand Tavernier, Claude Lelouch, Bertrand Blier, Etienne Chatille</strong>z, et bien évidemment <strong>Robert Guédiguian</strong>, dont il est l’un d’un comédien  fétiche.</p> <p> En 2005, il excelle dans le rôle d’un politicien cynique dans <strong><em>l’Ivresse du pouvoir</em> </strong>de Chabrol. En 2009, il est à l’affiche des films <strong><em>L’élégance du hérisson</em></strong> (Mona Achache) et <strong><em>Les émotifs anonymes</em></strong> (Jean–Pierre Ameris). Récemment, on a pu le voir aux côtés de Léa Seydoux et Diane Krueger dans <strong><em>Les Adieux à la Reine</em> </strong>de Benoit Jacquot et dans<strong> <em>l’Exercice de l’Etat</em> </strong>de Pierre Schoeller.</p> <p> Après le succès de la pièce <em>La dernière bande</em> de Samuel Beckett à Avignon en 2010 et 2011 mise en scène par Christophe Gand, il retrouve cette année le metteur en scène pour la pièce <em>Le Monte-plats</em> d’Harold Pinter.</p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <strong>Maxime Lombard : Ben</strong></p> <p> <img alt="Maxime_lombard_photo" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/3361/Maxime_Lombard_Photo.jpg"></p> <p>  </p> <p> Après l’obtention d’une maîtrise de lettres, Maxime Lombard se tourne en 1971 vers le métier d’acteur. Il débute au TEX et entre ensuite au <strong><em>Théâtre du Soleil</em> d’Ariane Mnouchkine</strong>. Il rejoint en 1978 la troupe du <strong><em>Grand Magic Circus</em> de Jérôme Savary</strong>, compagnie à la frontière du théâtre, du cirque et du Music-Hall, et participe à la plupart des spectacles mis en scène par Jérôme Savary. Sur scène Il joue également <strong>sous la direction de Jean-Luc Tardieu, Michel Galabru ou encore Alain Sachs</strong>.</p> <p> Au cinéma, il tient le rôle de Monsieur Arnaud dans l’adaptation des livres de Marcel Pagnol <strong><em>Le Château de ma mère</em> </strong>et<strong> <em>La Gloire de mon père</em></strong> (4 nominations aux Césars). Il joue également dans des films de Bertrand Blier et Alexandre Jardin.</p> <p> Récemment, on a pu le voir sur scène dans <em>Le Songe d’une Nuit d’été</em> mis en scène par Nicolas Briançon et<strong> <em>La Femme du Boulanger</em> </strong>(Marcel Pagnol) d’Alain Sachs (en tournée actuellement). Maxime Lombard interprète Ben cette saison dans <em>Le Monte-plats</em> d’Harold Pinter  au côté de Jacques Boudet et mis en scène par Christophe Gand.</p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <u><strong>L'auteur</strong></u></p> <p>  </p> <p> <strong>Harold Pinter</strong></p> <p> <em>(Photo: PA)</em></p> <p> <img height="195" src="http://i.telegraph.co.uk/multimedia/archive/01212/pinter-460_1212029c.jpg" width="220"></p> <p>  </p> <p> Né en 1930 en Angleterre. Il débute dans les années 50 une carrière de comédien et se tourne vers l’écriture. Il publie ses premiers poèmes dans ces mêmes années. Sa première pièce, <em>The Room</em> (La Pièce) est donnée en 1957. C’est en 1958-1960 qu’il connaît véritablement le succès avec <em>The Birthday Party</em> (L'Anniversaire) et <em>The Caretaker</em> (Le Gardien).</p> <p> Il écrit aussi à cette période plusieurs pièces radiophoniques qui obtiennent un certain succès. Ses principales pièces sont : <em>The Homecoming</em> (Le Retour), <em>Landscape</em> (1967), <em>Silence</em> (1968), <em>One for the Road</em> (1984), <em>Mountain Language</em> (1988), <em>The New World Order</em> (1991), <em>No Man's Land</em> (1974) et <em>Ashes to Ashes</em> (1994). L’œuvre de Pinter a dès le début été marquée par l’influence du théâtre de l'absurde et de Beckett.</p> <p> À partir des années 70, il prend de plus en plus position politiquement, s’engage dans des parties de gauche. Il militera sans relâche contre les violations des droits de l’homme. Il travaille également pour la télévision et le cinéma, et notamment pour Joseph Losey pour lequel il écrit les scenarii de <em>The servant</em>, <em>Accident</em> et <em>Le messager</em>. Il écrit aussi <em>La maîtresse du lieutenant français</em> et le remake du <em>Limier.</em></p> <p> En 2005, il reçoit le Prix Nobel de Littérature et annonce qu'il n'écrira plus de pièces de théâtre, il se consacrera à la politique.  Il meurt en 2008 des suites d’un cancer.</p> <p>  </p> <p> <strong><u>Le metteur en scène</u></strong></p> <p>  </p> <p> <strong>Christophe Gand</strong></p> <p> <img height="191" src="http://static.ladepeche.fr/content/photo/biz/2012/03/05/201203051019_w350.jpg" width="123"></p> <p>  </p> <p> Licencié en cinéma et diplômé du <em>Conservatoire Libre du Cinéma Français</em>, il fonde la société de production <em>Parfum de films</em> et la compagnie <em>Parfum de scènes</em> en 2008 et 2009. Il réalise depuis des <strong>clips et courts-métrages, tous sélectionnés en festivals</strong> et dont  <strong><em>Peintre en résidence</em></strong> (avec Gilles Ségal), tourné en 2010, <strong>a été primé à plusieurs reprises</strong>.</p> <p> Au théâtre, <strong>il monte en 2011 <em>La dernière bande</em> de Samuel Beckett avec Jacques Boudet</strong> au Festival d’Avignon et en tournée en France. En 2012, il écrit et réalise <strong>un nouveau court-métrage, </strong><em><strong>La monnaie s’il vous plaît</strong>,</em> avec <strong>François Feroleto (nomination Molière de la révélation théâtrale masculine en 2000) et Jacques Boudet.</strong></p> <p> De nouveau au théâtre, Christophe Gand met en scène en 2012-2013 <em>Le Monte-plats</em> d’Harold Pinter à Dijon (création mars 2013), Paris et au Festival OFF d’Avignon (juillet 2013). Il y dirige Jacques Boudet et Maxime Lombard.</p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <u><strong>Note de mise en scène</strong></u></p> <p>  </p> <p> Les différentes productions du <em>Monte-plats</em> jusqu’alors existantes ont toujours proposé des comédiens d’une trentaine ou quarantaine d’années. Selon moi, les personnages décrits dans la pièce sont remplis de petites habitudes, ils ont leurs rituels. On sent qu’ils sont aguerris mais qu’ils portent aussi en eux un certain poids de la vie. Ce sont des hommes las, et l’un d’eux se pose des questions, sûrement depuis longtemps. C’est pourquoi j’ai voulu mettre en lumière deux hommes « à l’âge de la retraite ». Toujours là comme des pions immuables de l’autorité, ils continuent ce boulot, sans trop savoir ce qui les pousse à le faire.</p> <p>  </p> <p> L’auteur a laissé de nombreuses portes ouvertes dans le texte. Pourquoi ces deux hommes attendent-ils ? Qui doivent-ils exécuter ? D’où viennent les ordres ? Qui envoie ces « messages culinaires » par le monte-plats ? La pièce tourne autour de ces questions sans réponse. Le pouvoir est au cœur du texte : un chef invisible, des ordres qui arrivent mystérieusement, deux hommes qui sont utilisés comme des marionnettes depuis des années. Mais par ce thème, l’auteur traite également du problème de la communication entre les Hommes. Gus et Ben sont très différents, il y a un meneur et un suiveur. Le meneur, tête froide, applique les ordres. L’autre au contraire semblant d’avantage plan-plan se pose des questions sur sa hiérarchie et sur le but de leur « travail ».</p> <p>  </p> <p> C’est ce mystère et ce non-dit que je mets en avant dans la mise en scène du spectacle.</p> <p>  </p> <p> <strong>« Le monte-plats se fondra dans le décor, comme un troisième personnage fantomatique »</strong></p> <p>  </p> <p> L’objet clé qui symbolise le pouvoir et la manipulation est le monte-plats. Le spectateur ne le découvrira pas dès le début de la pièce mais il se fondra dans le décor, comme un troisième personnage fantomatique, un élément venu de nulle part.</p> <p>  </p> <p> <strong>"Ses apparitions de plus en plus nombreuses seront caractérisées par un son. Celui-ci renforcera l’angoisse que ressentent peu à peu les deux personnages dans ce lieu énigmatique."</strong></p> <p>  </p> <p> En effet ce sous-sol, décor unique, plonge les personnages dans une prison, une galère. Il sera traité avec neutralité, peu d’éléments le constitueront mais les quelques objets qui seront présentés reflèteront une richesse d’en temps (nous sommes dans le sous sol d’un ancien restaurant chic). Je souhaite ainsi pouvoir créer un contraste entre la pauvreté de la situation (deux hommes qui attendent) et la vie qu’il y avait pu avoir autrefois dans ce sous-sol. Les « hors-champs » dans la pièce sont également très présents, aussi bien sonores que visuels. Ils permettent de renforcer l’immatérialité de ce lieu.</p> <p>  </p> <p> Tous ces décalages viennent perturber les deux personnages pour qui, aussi, les contrastes sont nombreux. Nous avons le dominé (Gus) et le dominant (Ben). Malgré leur complicité, ils n’arrivent pas à communiquer. C’est cet élément qui dominera leur jeu.</p> <p>  </p> <p> <strong> "Deux hommes pris dans un même rouage, mais réagissant différemment à cette domination."</strong></p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <strong><u>Compagnie Parfum de scène</u></strong></p> <p>  </p> <p> La dernière production de la compagnie est une pièce de Samuel Beckett : LA DERNIERE BANDE. Jacques Boudet interprétait le rôle de Krapp et la mise en scène a été assurée par Christophe Gand. Le spectacle a été joué durant deux Festival Off d’Avignon : en 2010 au Théâtre de Palais Royal et en 2011 à l’Espace Roseau. Une tournée a suivi ces représentations (Dijon, Toulouse, Montpellier, Les Lilas).</p> <p>  </p> <p> <strong>Extraits revue de presse</strong></p> <p>  </p> <p> <img alt="Photo_la_derniere_bande" height="301" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/3363/Photo_LA_DERNIERE_BANDE.jpg" width="493"></p> <p>  </p> <p> <em>« Jacques Boudet joue La Dernière Bande, de Samuel Beckett. Le vieux Krapp écoute au magnétophone des bribes de son journal intime dérisoire. C’est drôle car Boudet, bon vivant, tranche sur l’habituel personnel de Beckett. »</em> <strong>L’Humanité / Jean-Pierre Leonardini – 23/07/2010</strong></p> <p>  </p> <p> <em>«Entre les deux, entre les "blanc-becs" (cela dit avec affection) et le patriarche, le courant est passé au long d’un échange où les uns apportaient sang neuf et énergie, l’autre sa mémoire du théâtre et du cinéma, y compris dans son actualité. […] Chapeau ! »</em> <strong>L’express / Laurence Liban – 24/07/2010</strong></p> <p>  </p> <p> <em>« Petite merveille de mélancolie […] La rencontre entre ce jeune metteur en scène et l’acteur de cinéma et de théâtre aguerri qu’est Jacques Boudet donne lieu à un extraordinaire moment de théâtre. […] L’espace d’une petite, trop petite heure, nous avons été happés dans le quotidien d’un homme, fascinant de vacuité. »</em> <strong>Les Trois Coups/Anaïs Heluin – 16/07/2010</strong></p> <p>  </p> <p> <em>« Extraordinairement riche de sens »</em> <strong>France Bleu / Michel Flandin – 17/07/2010</strong></p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <u><strong>Les Lieux</strong></u></p> <p>  </p> <p> <strong>Théâtre Le Petit Louvre</strong> <strong>- Avignon</strong></p> <p> <img alt="" src="http://www.avignonleoff.com/Ressources/OFF/Visuels/2012/theatre/web2/theatre_1031.jpg" title="PETIT LOUVRE (TEMPLIERS)"></p> <p>  </p> <p> Le Petit Louvre se dresse actuellement sur l'emplacement d'une ancienne Commanderie des Templiers édifiée en 1273. Cet édifice est d'un grand intérêt pour l'histoire de l'architecture gothique en Provence. Il est en effet le premier édifice de style gothique en Provence.</p> <p>  </p> <p> Le Petit Louvre est un lieu chaleureux souhaitant proposer des spectacles d'une grande exigence artistique dans toute la diversité des écritures. Les textes contemporains côtoient les grands classiques, tout en faisant des détours par des disciplines amies.</p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <strong>Théâtre des Grésilles - Dijon</strong></p> <p>  </p> <p> Equipement municipal  géré par la direction de la culture de la ville de Dijon, le théâtre des Grésilles se compose d'une salle de spectacles s et d'une salle de répétitions.</p> <p>  </p> <p> Le théâtre des Grésilles accueille également plusieurs festivals :</p> <p> - A Pas Contés Festival Jeune Public (ABC), - Le Festival Art, Danse (Art, Danse, Bourgogne), - le Tribu Jazz Festival (Zutique Productions), - Les Nuits d'Orient (Direction de la Culture : Ville de Dijon).</p>