Le Ventre de Cherbourg

<p>En ce mardi 23 octobre, bravant tempêtes et bourrasques, sous un ciel résolument normand (comprenez bien: le ciel était d’un bleu éclatant), nous n’aurons (pourtant) pas manqué au rendez-vous (et non, on a pas préféré la plage).</p> <p>Avec l'aide du valeureux dirigeant de “C Com Ça” - une agence de communication visuelle et d’impression de haute qualité de Cherbourg - durant le déjeuner, nous retroussâmes nos manches pour faire, à la fois, une pause et la pose de notre enseigne. Et ce devint l’instant de quelques sourires échangés, jolis instants partagés... Le moment où l’on testait pour vous le “Jules” du Chef (gourmande contrepartie aux efforts déployés dans l’ascension des échelles) tout comme celui où l’on se ravissait de voir s’inscrire sur la devanture “Le ventre de Cherbourg” puis, s’y épingler notre goéland fétiche. Le tout réalisé par Laurent: un cartouche adhésif &amp; le logo sur médaillon en relief (Sans clou, ni vis, les amis!)</p> <p><img alt="Img_5979-1541135012" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/552346/IMG_5979-1541135012.jpg"></p> <p>Efficace, Laurent il l’est, car l’enseigne sera résistante à toutes les intempéries. C’est son fort! </p> <p><img alt="Img_6008-1541135217" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/552347/IMG_6008-1541135217.jpeg"></p> <p>Quant au Logo, qui fut la première oeuvre de la collection permanente du "Ventre", c'est à Monsieur Gabriel que nous la devons. Souvenirs-souvenirs...</p> <p>"Le Ventre de Cherbourg", comme nom, s'est imposé sur l’enseigne parce que nous nous trouvions rue Émile Zola et que la déférence aux classiques fait autorité. Dans <em>Le Ventre de Paris</em>, le romancier naturaliste dépeint le quotIdien de ce quartier d'une capitale que nous avons... non pas fuie, pas trahie, disons, désertée sans un regard en arrière pour ce Cotentin résonnant de l'appel des sirènes; les sirènes de nos lectures de jeunesse, les sirènes de proue des navires de passage s'ammarrant au répit du port. Ce quartier est celui des halles, l'ancêtre de ce Rungis où vont remplir leurs paniers restaurateurs et autres gardiens de nos péchés mignons.</p> <p>Puis vint d'une aussi aveuglante évidence - le logo: un goéland chapardeur... C'est une légende portuaire, une “légende” qu'on se raconte de par chez nous et à laquelle les oiseaux espiègles, les volatiles qui volent, à tous les sens où l'entendent Robert, Littré et la Rousse, avec facétie et dextérité. Gare à vous si vous vous montrez badaud distrait sur nos terres car un goéland pourrait à tout instant piquer et vous déposséder de votre petit encas. Un petit croquis griffonné sur un bout de papier et, quelques jours plus tard, un ami des années lycée, Monsieur Gabriel, donnait vie à ce qui devint la toute première oeuvre de notre collection permanente, le titre de cet article et l'enseigne du Ventre de Cherbourg.</p> <p>                                                                 <img alt="Image004.jpg_01d3759f.2b662280-1540714446" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/551147/image004.jpg_01D3759F.2B662280-1540714446.jpeg"></p> <p>Avec modestie, mais non sans ambition, l'on lorgnait du côté de chez Emmanuel Liais et de çi, de là, apparurent petites faïences, carafes de verre taillé, cadres ajourés... "C'est une sandwicherie ou?.." "C'était pas censé être une sandwicherie?.." dans un joyeux feu d'artifice entendait-on fuser. "C'est une sandwicherie et?.. Ce pourrait bien être une sandwicherie censée, non?.." répondait-on parce que le sandwich a mauvaise presse alors qu'il peut très bien être délicieux, sain et apprécié dans un beau cadre et un bel instant. Qu'attendons-nous pour prendre le temps?.. </p>