Les Bâtisseurs d'Empire ou Le Schmürz
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<strong>La pièce</strong></p>
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Papa, maman, leur petite Zénobie, la bonne. Le voisin.</p>
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Et le Schmürz.</p>
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C’est un homme qui vit avec eux, assis dans un coin. Son rôle ? Recevoir des coups en silence. Papa et maman s’en donnent à cœur joie ; la bonne frappe de temps en temps, un peu à contre-cœur. Zénobie s’y refuse, cherche à entrer en contact avec lui. Rien à faire.</p>
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Il y a aussi le Bruit : la rumeur qui, de temps à autre, monte dans l’escalier. Aussitôt, la famille effrayée déménage à l’étage au-dessus. Mais l’appartement est toujours plus petit. Jusqu’où cela ira-t-il ?</p>
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Dans la dernière pièce de Boris Vian, écrite en 1957, en pleine guerre d’Algérie, on trouve à la fois les merveilles du théâtre de l’absurde – avec les jeux sur le langage, l’alliance entre cocasse et cruauté – et une représentation de l’oppression.</p>
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Qui est le Schmürz ? Quel est cet être à qui la société bourgeoise fait violence sans le voir ?</p>
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<strong>L'Équipe</strong></p>
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Le père, Léon, quinquagénaire barbu . Jean-Christophe Quenon</p>
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Anna, la mère, trente-neuf, quarante ans . Marie Seux</p>
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Zénobie, la fille, seize ou dix-sept ans . Claire Rappin</p>
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Cruche, la bonne . Stella Cohen Hadria</p>
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Le Schmürz . Nils Ohlünd</p>
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Le voisin, Monsieur Garet . Julien Geffroy </p>
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Mise en scène . Pauline Ringeade - Scénographie . Claire Schirck - Costumes . Aude Bretagne - Lumière . Florent Jacob - Son . Géraldine Foucault - Production et Diffusion . Lucie Vautrin</p>
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<strong>Le Collectif</strong></p>
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Collectif artistique implanté à Strasbourg, L’iMaGiNariuM regroupe des gens qui se sont rencontrés au gré de leurs formations ou de projets avec d’autres compagnies, et qui décident aujourd’hui de donner une structure à leur envie de recherche commune et de maintien de liens de confiance quant au regard qu’ils portent sur leurs travaux respectifs.</p>
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Ils se définissent comme « collectif » pour plusieurs raisons : il s’agit de travailler collectivement à l’intérieur des projets mais aussi de proposer différents projets artistiques : théâtraux bien sûr car la plupart d’entre eux sont issus du spectacle vivant, mais aussi photographiques, plastiques, sonores... Le collectif est pour nous un projet artistique donc politique. Travailler ensemble, construire une recherche à plusieurs où chaque individu se réalise, peut être à l’initiative d’un projet en se sentant porté par un groupe qui met son énergie au service des projets initiés par l’un ou l’autre.</p>
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Sont à l’initiative de ce projet Géraldine Foucault, Stella Cohen Hadria, Marie Augustin, Aude Bretagne, Pauline Ringeade, Benoit Bretagne et Claire Rappin.</p>
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Ses projets actuels sont la reprise du <strong>Conte d’Hiver</strong>, d’après Shakespeare, dans la traduction de B.M Koltès, mis en scène par Pauline Ringeade, ainsi que la création des <strong>Bâtisseurs d’Empire ou le Schmürz</strong>, de Boris Vian.</p>
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Le collectif développe aussi un projet autour de l’adaptation de la <strong>Bande dessinée</strong> au théâtre, qui débutera par une résidence de recherche aux Carmes, à La Rochefoucauld, en Charente, en marge du Festival International de la Bande Dessinée d’Angoulême en janvier 2013.</p>