Maintenant d'Arthur Cravan Festival d'Avignon 2018 La Factory
<p>Nous avons la chance de vous présenter notre spectacle <strong><em>MAINTENANT </em></strong> une adaptation de l’œuvre du poète <strong>Arthur CRAVAN </strong>du <strong>16 au 21 juillet</strong> à 20h50 lors de la prochaine édition du<strong> Festival OFF d'Avignon </strong>à <strong>LA FACTORY // Salle Tomasi 4 rue Bertrand</strong>. Ce nouveau lieu de la vie théâtrale avignonnaise se dédie aux compagnies émergentes et aux écritures contemporaines. Nous y serons grâce à vous pour décliner une nouvelle étape de notre recherche autour de la figure insurrectionnelle et géniale du neveu d'Oscar Wilde.</p><p> </p><p>Nous faisons appel à votre précieux soutien. Il nous est indispensable pour la réussite de notre aventure. Ces représentations sont essentielles pour donner vie à notre travail et pour imposer notre chance dans le ciel étoilé d'Avignon. </p><p> </p><p>Notre structure ne reçoit pas de subvention publique. Son financement se fait sur fonds propres, par le biais du mécénat et de votre soutien. </p><p> </p><p><img width="100%" alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/504983/AFFICHE_CRAVAN-1523278545.jpeg" /></p><p> </p><p>La <strong>Compagnie MELANKHOLIA</strong> présente <strong><em>MAINTENANT </em></strong>au Festival d’Avignon du 16 au 21 juillet à 20h50 à LA FACTORY // Salle Tomasi</p><p> </p><p>(durée : 55 mn)</p><p>Tarifs : 20 euros plein / 14 euros réduit</p><p> </p><p>Avec Rémi PRADIER</p><p>Scénographie, adaptation, mise en scène : Céline MARROU</p><p>Scénographie : Dominique FATACCIOLI</p><p>Production : MELANKHOLIA</p><p> </p><p> </p><p><strong>"NOUS, LES MODERNES, CE QUE NOUS AVONS DANS LE COEUR FERAIT SAUTER UN FORT"</strong> Arthur CRAVAN - NOTES 1917</p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p><img width="100%" alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/505040/cravan_boxe-1523281782.jpg" /></p><p>Barcelone 1916 23 Avril - Match de boxe - Jack Johnson contre Arthur Cravan</p><p> </p><p> </p><p><strong><u>LA METTEUR EN SCÈNE EN PARLE</u></strong><strong> !</strong></p><p> </p><p>J’étais dans <strong>le désir d’accompagner </strong>au coeur du festival d’Avignon <strong>la</strong></p><p><strong>figure du poète en état d’insurrection</strong>.</p><p> </p><p>J’ai trouvé en Arthur Cravan les éléments qui permettaient de faire</p><p>entendre ce cri. Il se trouve être à l’aube du XXe siècle, à la pointe de bien</p><p>des avant-gardes par son refus obstiné des normes et des conventions. Il</p><p>provoque et interroge tous les acteurs de son époque avec une telle rage de</p><p>vivre… Il remet ainsi en cause toute forme d’autorité. Il écrit en 1917 ce</p><p>joyau qu’est <em>Notes</em>, texte resté inachevé, au gré de ses errances et de sa</p><p>fuite, jusqu’à sa disparition mystérieuse – son corps n’ayant jamais été</p><p>retrouvé. Ses oeuvres sont, à n’en pas douter et même s’il récuserait le mot,</p><p>inestimables.</p><p> </p><p>Toute cette trajectoire fulgurante avec l’incessant mouvement et le</p><p>déplacement du corps pour moteur a créé le sentiment d’un devoir de</p><p>mener jusqu’à la scène cette voix, afin de défendre ce geste poétique</p><p>transformé en coup de poing salvateur contre les formes de posture et</p><p>d’imposture.</p><p> </p><p>Cette démarche nous amène alors à nous interroger, observer toutes</p><p>les contradictions et fustiger tout ce qui peut être de l’ordre d’un rapport à</p><p>la vie étriqué et bourgeois.</p><p> </p><p>Il était essentiel de faire vivre cette langue d’une absolue poésie au</p><p>travers d’un parcours qui emprunte à la correspondance, au poème et à la</p><p>critique littéraire. La matière textuelle est riche, et elle permet de voir la</p><p>matérialisation d’une pensée profonde.</p><p> </p><p>L’objectif : en découdre avec le vide en soi et autour de soi. Avec</p><p>l’innombrable qui nous habite. Donner à voir au monde au spectateur ce</p><p>qu’est l’état de poésie. D’être en poésie avec la vastitude.</p><p>Que le souffle d’Arthur CRAVAN puisse au coeur de notre époque</p><p>faire naître le désir de s’engager plus avant dans l’aventure de vivre.</p><p> </p><p><img width="100%" alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/505050/9_2-1523281980.jpg" /></p><p>Correspondance d'Arthur CRAVAN</p><p> </p><p> </p><p><strong><u>L’AUTEUR</u></strong><strong> : FABIAN AVENARIUS LLOYD (1887-1918), DIT ARTHUR CRAVAN</strong></p><p> </p><p><img width="100%" alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/505044/dsw09qcv-1487682355-1523281878.jpg" /></p><p>Poète et boxeur d’origine britannique. Neveu d’Oscar Wilde.</p><p> </p><p>À l’aube du XXe siècle, en électron libre, il est à la pointe des avant-gardes.</p><p>Poète subversif à la vie brève faite d’errances il n’a eu de cesse par</p><p>sa rage de vivre de bousculer les normes et les conventions de son époque.</p><p> </p><p>Il fonde la revue <em>Maintenant </em>en 1912 à Paris, objet littéraire unique en son</p><p>genre dont il est le seul rédacteur masqué sous différentes identités. Il va,</p><p>au gré de sa révolte radicale et virulente, fustiger les artistes et l’art</p><p>bourgeois.</p><p> </p><p>Provocateur hors pair au cours de conférences aux allures de</p><p>happening, Cravan repousse toutes les limites et fait du tapage. Être</p><p>excentrique et multiple à l’aura de scandale, il préfigure par ces actes les</p><p>mouvements futuristes, dadaïstes et surréalistes.</p><p> </p><p>Ce poète des fulgurances à l’incontestable modernité, comme son</p><p>ainé Rimbaud à qui il emprunte le prénom, invite à vivre intensément et à</p><p>faire de sa vie une oeuvre, à mener une vie d’aventure et à entrer en poésie.</p><p> </p><p> </p><p><img width="100%" alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/504988/Maintenant_issue_01-1487329970-1523279021.png" /></p><p> </p><p> </p><p> </p><p><strong>"Ayant sollicité par la voie de ma revue l’envoi de cadeaux en nature ou en espèces, je m’étonne de n’avoir reçu aucune somme d’argent et je viens faire un nouvel appel aux gens qui ont de l’imagination." </strong>MAINTENANT revue littéraire Mars-Avril 1914 N°4 Arthur CRAVAN</p><p> </p><p> </p><p> </p><p><strong><u>L'INTERPRÈTE / BOXEUR</u></strong> : Rémi PRADIER</p><p> </p><p><img width="100%" alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/504989/R_mi_Pradier-1487683086-1523279460.jpg" /></p><p> </p><p>Après des études d’éducateur spécialisé, Rémi Pradier se forme à la</p><p>pratique du clown au Théâtre Marie-Jeanne à Marseille, sous la direction</p><p>de Patrick Rabier, qui le distribue dans Etranger, trio de clowns. Il fonde la</p><p>même année la Compagnie Maâloum avec laquelle il crée et joue des</p><p>balades littéraires scénographiées – <em>Babioles et bouchons </em>et <em>L’Autre dans</em></p><p><em>ma ville </em>– et une adaptation littéraire – <em>La Solitude des nombres premiers</em></p><p>de Paolo Giordano. Il fait aussi des interventions pour le très jeune public.</p><p> </p><p>Il travaille pour le centre Jean Giono en interprétant une balade</p><p>littéraire et musicale, <em>Naissance d’un poète</em>, à l’occasion du festival Les</p><p>Correspondances de Manosque. Il collabore aussi avec Louis Rama et</p><p>l’Association « Bonheurs de lecture » pour les lectures-spectacles.</p><p> </p><p>Il enrichit sa pratique dans des stages de théâtre-danse et mime avec</p><p>notamment Peter Goss, Denise Namura et Agnès Dufour, et suit depuis</p><p>trois ans un travail avec le metteur en scène polonais Krystian Lupa sur <em>Le</em></p><p><em>Corps rêvant</em>, et sa méthode de création autour du monologue intérieur.</p><p>Le corps prend donc une place centrale dans ses projets, comme dans </p><p><em>Ma</em> <em>Famille</em>, avec le metteur en scène chilien Mateluna, et dans le spectacle</p><p>gestuel <em>NeXXXt </em>mis en scène par Violaine Clanet.</p><p> </p><p>En 2014, il est l’assistant à la mise en scène d’Angélique Friant sur</p><p><em>Gretel</em>, spectacle de marionnettes contemporaines, et collabore avec sa</p><p>compagnie Succursale101 pour des interventions en milieu scolaire.</p><p> </p><p>Il rencontre en 2016 Céline Marrou pour sa création <em>Maintenant</em></p><p>autour de l’auteur Arthur Cravan, présentée au Festival OFF d’Avignon la même année.</p><p> </p><p> </p><p><strong><u>LE SCÉNOGRAPHE / ARBITRE</u></strong><strong> :</strong> Dominique FATACCIOLI</p><p> </p><p><img width="100%" alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/504990/DF-1487683658-1523279592.jpg" /></p><p> </p><p>Il réunit sereinement en une personne la bipolarité d’artiste et de chef</p><p>d’entreprise. Il crée le Théâtre du Bourg-Neuf à Avignon, dont il est le</p><p>directeur depuis sa création. Il est auteur, metteur en scène, et présente des</p><p>spectacles depuis 1990 dans le cadre du Festival OFF d’Avignon</p><p>(<em>Mamaglia </em>de Codrina Pricopoaia, <em>Cabaret Jodorowski </em>d’Alessandro</p><p>Jodorowski, <em>Charlie Bauer est amoureux </em>d’Alain Guyard…)</p><p> </p><p>Il mène en parallèle une carrière de réalisateur multimédia</p><p>événementiel depuis 1987 et compte à son palmarès plus de 300</p><p>réalisations dans les domaines de la culture, de l’industrie, l’institutionnel</p><p>et la communication (Expo Maison Jean Vilar « Les enfants de Vilar »,</p><p>musique d’images « La Provence », « Fusion », « Quitessence »…). Ses</p><p>projets actuels mêlent la multiplicité technologique avec les différentes</p><p>esthétiques du spectacle vivant.</p><p> </p><p> </p><p><strong><u>LA METTEUR EN SCÈNE / ENTRAÎNEUSE</u></strong><strong> : </strong>Céline MARROU</p><p> </p><p><img width="100%" alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/504993/CM-1487684257-1523279924.jpg" /></p><p> </p><p>Ancienne élève du conservatoire d’Avignon et de l’Ecole du Passage sous la direction de Niels Arestrup, Céline Marrou développe en parallèle un travail autour de la photographie. Elle se forme auprès de Serge Picard.</p><p>Au théâtre, elle travaille avec Antoine Campo sur la pièce <em>Hamlet </em>de Shakespeare, avec Jean-Paul Denizon sur <em>Les Trois soeurs </em>de Tchekhov, avec Redjep Mitrovitsa sur <em>L’Ecole des femmes </em>et <em>Les Femmes savantes </em>de Molière. Elle se forme également au kathakali sous la direction de Karunakaran.</p><p> </p><p>En 2001, elle devient photographe de la tournée de la Compagnie Carol Vanni, pièce chorégraphique <em>Marthe et Marie</em>, et pour la création de la pièce <em>Ab Origine</em>. Elle participe à plusieurs lectures en qualité de comédienne.</p><p> </p><p>En 2010 elle crée la Compagnie Melankholia. La même année, elle découvre l’écriture de Christiane Singer et décide d’adapter pour le théâtre <em>Derniers fragments d’un long voyage</em>. Elle travaille alors sur l’adaptation du texte et prépare sa future mise en scène.</p><p> </p><p>Depuis la saison 2012 du Festival OFF d’Avignon, elle a amené <em>Derniers fragments d’un long voyage </em>au théâtre à Clermont-Ferrand, Chartres, Marseille, Avignon et Paris. Elle fait toujours de la photographie.</p><p> </p><p>Elle a porté à la scène <em>Maintenant </em>au Festival OFF d’Avignon en 2016 et en juillet 2017. Elle accompagne ce travail au cours de l'édition 2018 de ce même festival. Elle travaille actuellement sur différents projets qui seront présentés dans les mois à venir.</p><p> </p><p> </p><p><img width="100%" alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/505003/VERYBOXE608-1487684395-1523280424.jpg" /></p><p> </p><p> </p><p><strong>"JE SUIS HOMME DE COEUR, ET SUIS SÛR D'ÊTRE TEL"</strong>. Arthur CRAVAN - Notes 1917</p>