¿ Pura vida ? - Le film

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Project visual ¿ Pura vida ? - Le film
Successful
208
Contributions
12/14/2018
End date
€9,186
Out of €8,000
115 %

The publications

Alors que le film est terminé d'être monté mais toujours en post production, nous vous invitons officiellement à sa première diffusion. <p>Celle ci sera dans exactement un mois, c'est à dire <strong>le 29 octobre à 15h au Festival International du Film Ornithologique de Ménigoute</strong>. Cette projection sera publique et gratuite, donc nous vous attendons nombreux ! Toute l'équipe du film sera présente pour présenter le film, répondre à vos questions mais également vous remettre vos contreparties (pour celles et ceux qui ne pourront pas être présents, pas d'inquiétudes, nous vous les enverront par la poste).</p> <p><strong>Retenez donc la date : le 29 octobre 2019, 15h à Ménigoute&nbsp;dans les deux Sèvres, nous serons très heureux de vous y voir.</strong></p> En attendant la projection, voici le teaser du film, n'hésitez pas à le partager ! <img src="https://scontent-iad3-1.xx.fbcdn.net/v/t15.5256-10/p200x200/69312757_666742250400524_7385768393770532864_n.jpg?_nc_cat=104&amp;_nc_oc=AQkIiuJFY0EIdo6re-Ng3vHDqJ4fJSYysKiokvbGHYMC7wKbWrz755qYm7ApF4eMNHI&amp;_nc_ht=scontent-iad3-1.xx&amp;oh=9786d6b54141f2a9f6e5b66cf610ca17&amp;oe=5E26BE2B"><a href="https://www.facebook.com/puravidalefilm/videos/961137154234259/">TEASER | Pura vida, au pays de l'or vert</a><a href="http://www.facebook.com">Facebook</a> <p>Revenons au film, actuellement le montage est donc terminé, nous sommes passés à la post production son et à l'étalonnage. Florian et Léo, nos compositeurs ont terminé la bande originale du film et nous regardons donc pour éditer les CD de leurs musiques. Iris a incorporé ces musiques lors du montage son du film, en plus d'autres sons pris lors du tournage tels que des cris d'oiseaux, des sons d'ambiance... Elle s'apprête à présent à effectuer le mixage du film, aidé de Léo, qui va permettre de modifier la tonalité de chaque son pour harmoniser l'ensemble. Pendant ce temps, Pablo notre étalonneur corrige la colorimétrie de nos vidéos pour accorder les images entre elles, et faire ressortir certaines couleurs. Madeleine et Lucas, également anciens étudiants de l'iffcam (promotion des Ayes-ayes), ont rejoint l'équipe et s'occupent de l'animation. Ils crée des titrages pour chaque intervenant, et anime le titre et le générique du film. Luy de son côté nous prépare la jaquette du DVD et l'affiche du film, on ne vous en dis pas plus, vous verrez le résultat très vite.</p> Encore une fois, on espère vous voir nombreux pendant ce festival et on vous tient au courant rapidement pour les futurs diffusions ! <strong>Pura Vida !</strong>
<p><strong>Ça y est le tournage terminé nous débutons la post production. C'est la partie dérushage où l'on visionne les images pour les trier avant le montage. On a donc eu envie de partager avec vous quelques images tournées par la deuxième équipe et de vous raconter nos aventures.</strong></p> <p>Les retrouvailles entre les deux équipes et le tournage de la fête de Juan Santa Maria à Alajuela terminé, nous partons en direction de Santa Elena, Monteverde, laissant derrière nous la première équipe. C'est parti pour deux semaines de tournage dans la Cloud forest.</p> <p>Les premiers jours s'organisent afin de repérer les lieux et négocier les entrées des parcs... et des hôtels ! Et oui, au Costa Rica les hôtels possèdent parfois plusieurs hectares pour se promener, et la faune est présente autant que dans les parcs. Deux semaines, nous qui pensions avoir besoin de ce temps pour filmer le quetzal, nous trouvons ces nids facilement dans les parcs. Nous partons donc à la recherche d'autres animaux et ne sommes pas déçus. Il suffit de s'immerger dans la nature : on marche dans les forêts tropicales, parfois le hurlement des singes couvrent nos bruits de pas, parfois un tatou qui cherche à manger dans les feuilles fait plus de bruit que nous. On peut alors aisément se rapprocher sans qu'il ne nous remarque et déposer notre trépied pour le filmer à quelques mètres. On reprend notre chemin, les papillons morpho nous accompagnent dans notre marche. On s'arrête de temps à autre pour contempler des ficus, dressés là depuis des années tels des cathédrales. À nouveau quelque chose cherche dans les feuilles, ce n'est pas un tatou cette fois mais un agouti qui feint de ne pas nous voir. Plus en hauteur, un chant métallique maintenant commun pour certains retentit, on s'immobilise alors pour tenter d'apercevoir un battement d'ailes. Plus le son se rapproche et plus nos yeux se transforment en radar à mouvement. Un envol et nous le démasquons, ça y est, il est pris au piège de notre caméra jusqu'au prochain envol. Le solitaire masqué avec son bandeau noir aux yeux nous regarde et se remet à chanter de son chant si caractéristique et envoûtant, puis s'envole. Nous tendons de nouveau l'oreille, dans l'espoir de le revoir, mais nous entendons un tout autre chant métallique bien moins agréable à écouter. L'araponga tricaronculé (ou "l'oiseau à moustache" pour les intimes... ou pour ceux qui ne retiennent pas son nom) le bec grand ouvert nous délivre son plus beau cri, ressemblant à un larsen. Nos yeux sont heureux d'observer ce bel oiseau mais pas nos oreilles. On continue alors notre chemin et, à trop regarder dans les arbres pour voir des singes ou des coatis, on manque d'écraser un serpent. Après cette balade fructueuse d'images, on retourne au logement, et sur la route on s'arrête au glacier américain de Santa Elena pour déguster une délicieuse glace. De retour chez nous, lorsqu'on ne se fait pas une sortie resto où l'on est très bien accueilli, on prépare à manger dans notre airbnb. Parfois c'est spécialité locale : riz frijoles, au grand désespoir de certains. Pendant ce temps on dérush, on caresse notre chat d'adoption MC ou on tente de remettre dehors une tarentule qui s'est égarée. Les deux semaines passent tranquillement, ponctuées par une interview de Marvin Rockwell, ancien quacker. Pas de barrière de la langue pour cette interview car Marvin parle anglais, mais l'exercice de hurler les questions pour se faire entendre est difficile également...  À part ça on arpente les collines à la recherche du drône perdu. Une fois retrouvé, on filme les tyroliennes et autres activités touristiques de la région et les deux semaines sont déjà derrière nous.</p> <p><img alt="5-1559595055" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/600137/5-1559595055.JPG"></p> <p>Prochaine étape : Arenal, un volcan encore en activité. Là-bas on y retrouve Léo, parti en voyage solo. Avec le temps on voit difficilement le haut du volcan, qui a souvent la tête dans les nuages. Le temps est plus gris et la température s'est refroidie, on profite donc d'un soir pour plonger dans des sources chaudes. Le territoire des volcans est grand et on prend beaucoup la voiture : jusqu’aux parcs du Volcan Arenal, jusqu’au Volcan Miravalles, et jusqu’au Rio Celeste, où l’une des voitures tombe en panne. Bel endroit pour attendre une journée que la boite de location arrive avec une nouvelle voiture puisque selon la légende : « Quand Dieu termina de peindre le ciel en bleu, il lava ses pinceaux dans le Rio Céleste ». En réalité, sa couleur turquoise est dû au soufre qui y coule, et tandis que Loris, Matthias, Célia, Florian et Luy partent filmer la cascade dans le parc, Léo, Elisa et Leïla plongent dans la rivière en attendant la voiture. </p> <p><img alt="1-1559595075" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/600138/1-1559595075.JPG"></p> <p>Une nouvelle voiture récupérée, nous faisons nos valises et partons sur la côte Pacifique, à Tarcoles. Notre mission, filmer les crocodiles du Rio Tarcoles. Le jour se lève sur le Pacifique et on s’organise : certains partent en bateau avec les Crocodiles man, des hommes qui n’hésitent pas à ouvrir la gueule des crocodiles pour impressionner les touristes ; d’autres partent aux abords de la rivière afin de filmer ces reptiles dans leur environnement naturel. Le lendemain, on prend un guide afin de nous montrer la faune de la région. Nous rentrons avec pleins d’images… et de boutons de moustiques. Le soir, la chaleur et le bruit des ratons laveurs dans le jardin ont raison de nos nuits. Pourtant, il est déjà l’heure de reprendre la route de l’autre côté du pays, avec encore une nouvelle voiture. Ah oui, on ne vous a pas dit, mais l’autre voiture (celle qui n’avait pas été changée) a eu un problème de frein, heureusement pour nous rien de grave, mais encore de l’attente pour récupérer une nouvelle voiture.</p> <p><img alt="2-1559595098" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/600139/2-1559595098.JPG"></p> <p>On repart donc avec deux voitures neuves en direction de Puerto Viejo de Sarapiqui, où nous sommes logés chez un ancien iffcamien, Paul Boudlet, malheureusement absent. Après les reptiles, nous continuons nos recherches herpétologiques, puisque nous sommes ici pour filmer les batraciens qui font la réputation du Costa Rica. Blue jeans, Glass frog, ou encore Red-eyed treefrog, autant de noms étranges pour de petites bêtes colorées. Mais attention, certaines d’entre elles sont venimeuses, il ne faut donc pas les toucher. On sort nos objectifs macro et on part à la recherche de point rouge dans les hautes herbes vertes, ou on suit les coassements, entre deux averses. Un petit barbecue pour fêter la fin de ces journées bien remplies, et nous voilà déjà repartis.</p> <p><img alt="3-1559595117" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/600140/3-1559595117.JPG"></p> <p>Nous garons les voitures à la prochaine étape, ou presque, déchargeons les voitures et négocions les prix pour le bateau. Après quelques temps d’attente, un premier bateau arrive, sans toit. Avec autant de matériel, nous préférons attendre le suivant et payer un peu plus cher pour traverser le lagon de Tortuguero. Nous embarquons donc tous les huit avec notre matériel, une dizaine de personnes, des poussins dans un carton, des pneus, un écran LCD, plusieurs cartons, si bien que même le toit du bateau devient un endroit de rangement. Certains ne sont pas rassurés de la traversée, d’autres ne peuvent se retenir pendant 1h de trajet, ce qui le rend plutôt drôle. Nous arrivons tant bien que mal à Tortuguero dans cette petite île toute piétonne et entourée de la mer des Caraïbes et de son lagon. Notre auberge de jeunesse possède même un petit port. A peine arrivé, on enfile les maillots pour plonger dans la mer des Caraïbes. Comme son nom l’indique, nous sommes ici pour filmer des tortues, et plus précisément des tortues Luth. Malheureusement, nous n’apercevrons qu’une carapace échouée sur la plage. Sur le chemin nous découvrons des traces de pas fraîches de félin. En demandant, on nous confirme que ce sont bien des traces de jaguar car il y en a plusieurs sur l’île. Les jours à Tortuguero passent rapidement, et le temps n’est pas en notre faveur. Pas facile de se lever chaque jour et d’enfiler des vêtements humides et puants. Afin de filmer plus d’espèces, on fait un tour du lagon en bateau avec un guide, mais la pluie est également de la partie et on revient tout trempés.</p> <p><img alt="4-1559595135" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/600141/4-1559595135.JPG"></p> <p>On reprend le bateau, puis la route, pour longer la mer des Caraïbes direction Cahuita. Tout comme les paresseux que l’on croise facilement dans les arbres de cet endroit du Costa Rica, la vie là-bas est reposante et belle. On découvre vraiment la philosophie de vie du pays : Pura Vida.  Telle une carte postale, le soleil étincelle, les plages de sable vont du noir au jaune très pâle, l’eau est transparente et l’on croise beaucoup d’animaux. On rencontre Këysh, notre intervenant, ancien guide et surfeur. Il partage avec nous sa vie de tous les jours, faite d’animaux sauvages et de fruits à glaner dans les arbres. C’est aussi l’endroit pour filmer sous l’eau avec le caisson sous-marin de Léo. Les barrières de coraux et la diversité des poissons que l’on voit nous émerveillent. Pour parfaire ce souvenir, nous nagerons même en compagnie de requins corail. Les journées défilent à une vitesse folle, on le sait, dans quelques jours le soleil, la plage, les paresseux, le Costa Rica, tout ça sera fini. Alors tout le monde profite, tout le monde fête, mais on range également pour prévoir l’après. Tout le monde ? Pas vraiment, un irréductible maladroit s’est bien amoché l’œil, et a donc la chance de découvrir les urgences costariciennes, à la manière de la maison qui rend fou dans les  travaux d’Astérix. Luy finit donc son voyage un pansement à l’œil.</p> <img src="https://lh5.googleusercontent.com/tQXsrsPdXyRGjdze2azsB9q6nQQ8WPL0oqN7Nilv5k4AialYyI-bgPcX7sk=w1200-h630-p"><a href="https://drive.google.com/file/d/1vHRXjMOhVX8Ja1wMt9FE8B4i9uggG79y/view?usp=sharing">DSC00517.JPG</a><a href="https://drive.google.com"> <p>Ça y est, notre périple touche à sa fin. Dernier sac à faire, dernier repas, dernier réveil. Les voitures de location rendues, nous embarquons dans nos avions respectifs, un pull à la main pour être sûr de ne pas avoir froid à la sortie. Un dernier coup d’œil par le hublot, des heures interminables, et nous voilà de nouveau en France, complètement décalés, mais heureux de retrouver nos proches et du fromage. </p> <p> </p> <p><strong>A très vite pour des nouvelles de la post production !</strong></p> </a>
<p><strong>Tout d'abord, nous nous excusons du manque de nouvelles sur la newsletter, mais n'oubliez pas d'aller voir nos photos en story sur Facebook et Instagram !</strong></p> <p>Alors que le tournage de l’équipe 1 se termine, l'équipe 2 arrivée en début de semaine commence son périple solo après avoir reçue les instructions de la première équipe. Le moment de revenir sur ces 4 dernières semaines de tournage, dans ce magnifique pays qu'est le Costa Rica.</p> <p>Après une première fois en avion pour deux des membres de l'équipe, le voyage s'est relativement bien passé et tout le monde s'est réunit à San Antonio de Escazú pour filmer le Dia del Boyero, fête traditionnelle du Costa Rica. À peine le temps de s'habituer à la chaleur, que la fête bat son plein, la bonne humeur est communicative et les couleurs vives. Nous terminons la journée pleins de rushs et de coups de soleil, mais la journée n'est pas tout à fait fini puisque l'équipe doit faire le trajet jusqu'au prochain logement, proche du parc Los Quetzales. </p> <p><img alt="Capture_d__cran_2019-04-16___19.37.34-1555466134" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/587354/Capture_d__cran_2019-04-16___19.37.34-1555466134.jpg"></p> <p>Une nuit de repos bien méritée, et l'équipe s'éveille en plein cœur de la nature. La route de nuit n'avait pas permis de contempler la vue à notre arrivée. Là bas, à environ 2000m d'altitude, l'air est plus frais, et la nature verdoyante, le chant des solitaires masqués résonnent dans toute la forêt. En une matinée nous croisons plusieurs espèces d'oiseaux encore inconnues pour nous, et nos premiers colibris. L'altitude rend la moindre pente difficile à monter avec un trépied sur l'épaule, mais nous ne perdons pas de vue notre objectif : filmer le quetzal resplendissant. Grâce à l'aide de plusieurs locaux, nous organisons des tours afin d'espérer voir le quetzal, en vain. Nous entendrons son chant, mais visuellement, seul Léo réussira à filmer des tâches rouges plumées à travers le feuillage de la Cloud Forest. </p> <p><img alt="Capture_d__cran_2019-04-16___13.59.09-1555463748" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/587346/Capture_d__cran_2019-04-16___13.59.09-1555463748.jpg"></p> <p>Nous repartons donc vers de nouvelles aventures avec une pointe de déception. Prochaine étape : Quepos, le parc Manuel Antonio et… l'océan Pacifique ! Au programme, tournage dans et autour du parc, et pour se rafraîchir en fin de journée, baignade. Bien que les infrastructures touristiques sont nombreuses, la faune est présente et habituée à l'homme. Sur les fils électriques nous croisons donc régulièrement des mandarins, ou des oiseaux de toutes les couleurs. Parfois à l'ombre d'un arbre nous découvrons une boule de poil vert-marron accrochée aux branches, mais nos meilleures observations de paresseux se feront à l'intérieur du parc. Près de l'océan, une rivière, mais les pancartes “attention aux crocodiles” ne nous donnent pas envie d'y faire trempette. La faune est là, les touristes aussi, et nos disques durs se remplissent à vue d'œil. Il est déjà temps de continuer notre périple. </p> <p><img alt="Img-20190416-wa0009-1555463986" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/587348/IMG-20190416-WA0009-1555463986.jpg"></p> <p>Nous arrivons donc à Palmar Sur pour une courte durée, tant mieux le logement n'était pas de tout confort. Notre mission pour ce tournage, filmer des mégalithes, d'énormes boules de granit découvertes dans les années 1930. Impressionnant en effet, nous nous appliquons, filmer de la pierre qui ne bouge pas ce n'est pas toujours évident. Après quelques discussions avec des locaux, nous embarquons sur des petits bateaux moteurs à la découverte des mangroves. Un petit plus au voyage même si le temps n'est pas en notre faveur, une trombe d'eau s'abat sur nous en plein milieu de la mangrove. Mais les péripéties ne s'arrêtent pas là, et le soir avant de repartir au gîte, la clé de l'une des voitures se casse dans le coffre. Impossible de repartir le lendemain comme prévu, nous passons une nuit de plus, avant de recevoir le double des clés par la poste. Pour une première galère de tournage on s'en sort bien et tout rentre dans l'ordre rapidement.</p> <p><img alt="Capture_d__cran_2019-04-16___14.01.00-1555464035" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/587349/Capture_d__cran_2019-04-16___14.01.00-1555464035.jpg"></p> <p>Palmar Sur enfin derrière nous, nous rejoignons Dos Brazos, petit village d'anciens chercheurs d'or, dans la péninsule d'Osa au Corcovado. Le Corcovado, rêve de tous les amoureux de la faune car c'est la région du Costa Rica où le plus d'animaux sont recensés chaque année. Notre séjour là bas promet une vie sauvage ! Après Palmar Sur, la découverte du nouveau lodge nous laisse des étoiles dans les yeux. Un palais complètement ouvert sur la nature, une douche en extérieur, pleine de plantes et de fleurs où les colibris viennent butiner, des chauves souris dans la charpente, des lézards qui grimpent au mur, et le cri des singes hurleurs et des toucans en fond sonore. Les journées défilent mais ne se ressemblent pas, même si nous commençons à prendre un rythme : lever aux aurores, tournage jusqu'à ce que la chaleur devienne difficilement supportable autant pour nous que pour les animaux, sieste dans le hamac, déjeuner, sieste de nouveau pour certains ou retour à la recherche d'animaux pour d'autres, baignade de temps en temps dans le Pacifique ou douche pour nous rafraîchir, et tournage avec les dernières lumières. La variété d'espèces nous offre mille possibilités de tournage. Nous filmons dans l’eau des basilics, des ibis, des crocodiles et caïmans ; sur terre, lézards, serpents et insectes en tout genre et dans les airs, des toucans, des aras, des pics, des singes… de quoi nous ravir. À cela s'ajoutent différentes interviews, tout d'abord celle d'Ifigenia, une biologiste reconvertie dans l'éducation à l'environnement. Puis Alexis, ancien orpailleur devenu guide. Nous filmons donc les orpailleurs encore présents dans la rivière du Coto Brus et partons ensuite en expédition avec Alexis dans le parc du Corcovado. 7,5km de marche en montée, sous la chaleur et avec des trépieds sur le dos paraissent bien plus longs que la même distance en France. Après des journées bien remplies nous nous endormons pleins d'images en tête, toujours au son des hurlements des singes… ou des ronflements pour certains. D'ailleurs l'équipe change un peu puisque Niels quitte l'aventure et Alexandre le remplace, muni de pantalons, et de pulls qui provoquent l'hilarité du groupe. </p> <p><img alt="Img-20190416-wa0008-1555464061" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/587350/IMG-20190416-WA0008-1555464061.jpg"></p> <p>Le temps de s'acheter un short et des lunettes de soleil et nous voilà repartis pour Fila Tigre, où Rafael notre hôte et intervenant nous accueille chez lui. Ces fils nous font goûter les fruits du jardin et nous montrent les animaux qui y nichent. Nous passons de très bons moments en leur compagnie et le tournage nous fait découvrir l'apiculture costaricienne et le Rio Tigre, avec ces eaux thermales chaudes. Alexandre nous quitte à son tour. Les interviews terminées avec Rafael, nous reprenons le tournage animalier. Le dernier jour, l'un des fils nous emmène à la frontière du Panama, très haut dans les montagnes. Nous nous retrouvons en pleine forêt, de nouveau à la recherche du quetzal ! Les hôtes de ces lieux nous font arpenter la forêt brumeuse en faisant le moins de bruit possible, lorsque l'un d'entre eux nous fait signe, notre cœur se met à battre plus vite et plus fort, et nous apercevons enfin le bleu de la queue de notre premier quetzal. Au final nous en verrons et en filmerons plusieurs, mâles comme femelles, et la vision de ces quetzals volant au dessus de nos têtes restera un souvenir magique. </p> <p><img alt="Capture_d__cran_2019-04-16___14.02.20-1555464117" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/587351/Capture_d__cran_2019-04-16___14.02.20-1555464117.jpg"></p> <p>Après des accolades et des adieux qui se transforment en au revoir, nous rejoignons la capitale pour retrouver une partie de l'équipe 2 qui arrive le lendemain, ou plutôt le soir même, avec le décalage horaire, on confond. Quitter la campagne pour la ville ne nous enchante pas mais la fête Juan Santa Maria commence bientôt et nous devons être sur place pour filmer l'événement. Après avoir récupéré la deuxième équipe et échangé sur le mois que nous venons de vivre, nous commençons les repérages à Alajuela. Puis tous ensemble, nous nous dispersons le Jour J pour filmer cette fête nationale où nous apercevons même le président du pays. Le feu d'artifice clôture la fête et nous tentons d'apprendre la salsa sur les dernières notes de musique. </p> <p><img alt="12-1555464973" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/587353/12-1555464973.jpg"></p> <p>Le lendemain c'est le départ pour San José, encore trois jours pour filmer le merle fauve, plus que trois jours,  avant que Célia, Juliette et Iris regagne la France. Pendant ce temps, l'équipe 2, accompagnée de Leïla et Elisa, part pour de nouvelles aventures…</p> <p><img alt="Capture_d__cran_2019-04-16___14.34.15-1555464169" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/587352/Capture_d__cran_2019-04-16___14.34.15-1555464169.jpg"></p> <p><strong>A suivre !</strong></p>