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"Dans une société qui nous pousse à oublier notre environnement et à nous éloigner les uns des autres ; certains apprentissages de cultures lointaines se perpétuent malgré la distance qui les éloigne, ici-même en France, dans la région Niçoise. Afin de préserver ces héritages, à travers la musique, la danse, ou simplement la rencontre de l’autre, des personnes participent à cette transmission qui vise à nous unir par un même langage universel. Qui sont-ces gens? Qu’est-ce qui les motive ? Quels messages véhiculent-ils à travers ce partage artistique et culturel ?"

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Récemment sur facebook, je suis tomber sur un texte qui provient d’une intervenante à la 1er radio aborigène du Brésil qui représente bien l’idée « Nous sommes les graines de rêves de nos pères : Dans les grandes villes, la présence indigène est camouflée, les esprits, les os et les voix étouffés par le ciment des trottoirs. Le béton a poussé et continue à pousser en force sur des sols sacrés. Les enfants et les petits-enfants, sont-ils partis ? Où sont-ils ? De nombreux non-indigènes ne voit en l’autre que son visage, ses vêtements quand ils le croisent dans la rue, ils sont incapables de percevoir les histoires et ce qui se trouve dans le coeur. La ville est un espace urbain construit sur d’anciens villages. Sous et sur le béton, des voix désirent être libérées. » On parle là des aborigènes, mais cela s’applique à tous, de partout sur notre planète.

C’est une profonde curiosité pour diverses cultures qui m’inspirent cette vision de partage, d’échange d’apprentissage et de traditions. C’est par les vibrations primitives de la musique et de la danse que j’ai découvert nombreuses cultures et qui ont par la suite agrandit mon regard sur le monde qui m’entoure et comprendre mon rôle dans celui-ci.

Dès l’école j'étais fascinée par la diversité des noms de famille que l'on entendait. Nous avons la chance d’être dans un pays comme la France qui a une force extraordinaire : sa diversité, et comment son peuple évolue à travers ce mélange.

C’est donc à travers l’image que je souhaite apporter mon point de vue, ce n’est pas en soulevant des solutions politiques ou écologiques que je souhaite apporter ma vision (puis renseignez-vous aussi :-P!) mais en revenant à la source, c’est-à-dire à l’amour que l’on porte au fond de nous les uns pour les autres et pour notre terre commune.

À travers ces expérience humaines, nous créeront un témoignage sur ces gens qui véhiculent à leur manière, un message, une empreinte, une vibration dans le cercle de l’humanité. Que ce soit à travers les artistes qui interprètent chacune des musiques du film, ou les intervenants à l’image, ce film est aussi pour eux car c’est une manière d’appuyer davantage leurs messages et de leur apporter du soutien et de la visibilité sur ce qu’ils transmettent. Il est aussi important de sensibiliser la jeunesse en apportant un regard frais à ces univers qui peuvent semblé « dépassés » ou dignes d’intérêt seulement pour des voyageurs ou des étudiants en ethnologie.

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Sans trop vous dévoiler la surprise, quelques mots sur certains des intervenants : Charline Remy propose des cours dans le Vieux-Nice avec son association « Bharatakala » qui a pour but de promouvoir la culture indienne en France, par le biais de la danse. Après ses études en commerce Charline est partie 4 ans en Inde étudier les disciplines traditionnelles et le bharata natyam qui la passionne depuis son adolescence. Elle a également participé à nombreuses figurations dans des films de l’industrie du cinéma Tamoul dans le sud de l’Inde. Sa fraîcheur et sa passion profonde pour cette culture différente de ses origines ont attiré mon attention. J’aimerai donc lui apporter de la visibilité pour le partage culturel qu’elle offre à toutes personnes curieuses de nouveaux horizons corporels…

Son regard jeune, son énergie féminine, vont apporter un regard nouveau sur une danse traditionnelle qui nous ait étrangère mais qui peut être accessible chez nous.

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- Marc Lozzino est le président de l’association « Hanta Yo » à Méounes-les-Montrieux dans le var (83) qui veut dire « rien ne m’arrêtera sur ce chemin » en Sioux Lakota. L’association partage aujourd’hui sa passion pour cette culture à travers des cours de relation et connaissance du cheval selon les croyances amérindiennes, des week-ends de soutien sont organisés chaque année pour les réserves du Dakota du sud, ainsi que d’autres journées rencontres afin de mettre en relation artisans, musiciens et visiteurs passionnés ou curieux de cette culture ancestrale. Marc est aussi danseur de pow wow, danse traditionnelle amérindienne avec d’autres français qui ont participé à des pow wow traditionnels au Canada. Après avoir vécu au plus près d’eux dans des réserves, Marc a voulu créer cette association dans le var afin de promouvoir et de divulguer chez lui, le message du peuple native, aujourd’hui frappé par des conditions de vie marginales très précaires. Cette initiative vise à ne pas oublier la parole de ce peuple qui a beaucoup de chose à nous apprendre sur la manière de vivre avec notre environnement et à répandre ce message.

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En mai 2016 dans le Var, aura lieu un congrès chamanique avec la présence de Max Dulumunmun Harrisson surnommé « Uncle Max », chef coutumier aborigène et leader spirituel de la nation Yuin ainsi que ses petits fils. Il a écrit plusieurs livres sur l’héritage aborigène et se déplace partout dans le monde pour apporter sa connaissance sur sa culture afin de réagir sur la marginalisation de son peuple et au dénigrement auquel il fait face. Le trio sera notamment présent lors de ce congrès, pour apporter leur savoir sur la thérapie au didgeridoo, les danses sacrées avec le boomerang et pour les rituels ancestraux. La réalisatrice qui filmera l'évènement, réservera un moment pour recueillir un tel témoignage. C'est une merveilleuse occasion afin de laisser la parole à un représentant d’une communauté, demandeuse de soutien afin de préserver leur culture ancestrale en sensibilisant des gens au-delà de leurs pays. Lui porter-parole serait une grande occasion afin de divulguer son message à un nouveau public.

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L’ÉQUIPE

Étudiants en troisième année à l’école de réalisation audiovisuelle de Nice (ESRA) ce documentaire sera pour nous notre point final sur ces 3 années d’apprentissages intensifs. Nous venons tous d’univers variés, mais notre point commun est la passion qui nous unie pour ce métier qui nous a fait rêvé un jour et que l’on peut enfin vivre aujourd’hui. Je vous invite à venir ici voir les photos individuelles des membres de l'équipe !

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Alors oui vous allez dire ces intentions, elles sont bien belles mais en quoi consistera vraiment le film? Sans trop en dévoiler, le film sera basé sur 4 interview de 4 intervenants, face caméra, comme s’ils s’adressaient à nous tous. En parallèle, nous vous transporterons dans les univers de chacun où ils seront en représentation public ou privés (danses, atelier rencontre, cours…) le discours de chacun rythmera le récit, la mise en scène sera entièrement visuelle (mouvements caméras, distance caméra/sujets filmés, focale utilisée, couleurs…) l’ambiance sera parfois très musicale, comme très silencieuse à d’autres moments.

Nous tournerons avec un SONY a7S II ce qui nous permettra de bénéficier de l’image cinéma d’un grand capteur DSLR.

MUSIQUE

Comme cité précédemment, c’est la musique puis la danse qui m’ont amené à découvrir les cultures du monde. Dans le documentaire, la musique est elle-même un personnage et plusieurs musiciens compositeurs talentueux amèneront chacun leurs notes à travers des percussions, sitar, didgeridoo, chants… afin de créer une alchimie musicale qui évoluera tout au long du film au fil des images.

INSPIRATION

Les films Baraka et Samsara ont été des films très révélateurs qui m’ont amené sur la voie du documentaire, les images parlent par elles-même sans dialogue, dans un silence musical sans besoin de rajouter une voix humaine, les regards nous fixent et rythment ce voyage autour du monde. (non je n’incite personne à le regarder..!) Lorsque j’ai découvert ces films j’ai eu l’impression de vivre une méditation à travers ces films, où nous retournons la source d’un langage universel qui est celui de la communication visuelle. Il n’y avait besoin de rien de plus. Seulement regarder avec nos yeux et notre coeur. Également les travaux de certains photographes ethnologues comme Éric Valli, Xavier Zimbardo, Pierre de Vallombreuse et bien sûr Steve Mccurry m’ont énormément inspiré.

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