RÊVES sera l'aboutissement d'une recherche chorégraphique de Raphaël Kaney Duverger, entamée en mai 2016 avec les ateliers de la scène 27 à Bernay.

Autour de la figure du spectre, du corps désirant, du souvenir ou encore de la transe, une trentaine de danseurs amateurs, âgés de 11 à 50 ans, a répété de façon hebdomadaire pendant plusieurs mois sous la direction du chorégraphe.

Une première étape de travail intitulée AIME, d'une durée de 23 minutes, a été présentée le 19 décembre dernier dans l'abbatiale de Bernay (Eure).

En partant d'une foule mouvante, anonyme, des individualités émergent, des trios et des duos se forment, des corps fusionnent, et une trame se dessine en creux:

Hommage ou célébration? Errance spectrale ou rituel de séduction?

Les propositions d'interprétation sont multiples pour les spectateurs, dont la présence à 360° autour de la scène, entre à part entière dans la composition chorégraphique:

Corps immobiles contre corps en mouvement, regards croisés, multiplication des points de vue...

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La suite de cette exploration, qui commencera dès le mois de mars 2017, s'appuiera plus concrètement sur le passage de l'adolescence à l'âge adulte, cette période plus ou moins longue, creuset de tous les questionnements, terrain de toutes les transformations, de toutes les révoltes et de tous les désirs, où les rêves sont des échappatoires, et des réponses quelque fois.

Une narration croisée mettra en relation des personnages évoluant dans des tableaux surréalistes et intemporel.

S'inspirant de deux œuvres emblématiques, L'éveil du printemps de Franck Wedekind, et Le sacre du printemps, de Igor Stravinsky, (où l'on aborde frontalement le désir, la perte, l’errance, le rituel et le fantastique) la pièce chorégraphique immersive RÊVES, pour 30 danseurs, se jouera autour et avec le public, au nombre volontairement restreint (2 spectateurs pour 1 danseur).

Sur le principe de la boucle, la pièce, d'une trentaine de minutes, sera jouée plusieurs fois de suite, permettant un changement de spectateurs. La proximité avec les danseurs, l'effacement de la frontière scène/salle renforcée par un travail spécifique sur la lumière, le son et la projection d'images sur les murs de la superbe abbatiale de Bernay, offrira au public une expérience immersive intense.

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