Rouille Ma Poule

<p> <em>"On ne va jamais aussi loin que lorsque l'on ne sait pas où l'on va." </em></p> <p>  </p> <p> Christophe Colomb</p> <p>  </p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <strong>Il était une fois deux branquignols professionnels de carrière et de grand renom : Hurlu et Berlu.</strong></p> <p>  </p> <p> Ils étaient cousins par leurs pères respectifs, desquels ils avaient hérité un certain goût pour la mer salée, la navigation à la voile et les houles nauséeuses. (Ce n'est cependant pas bien sûr que le mot "nauséeuse" existe bel et bien. )</p> <p>  </p> <p> Optimistes de nature et inconscients par conviction, ils conçurent le projet de vivre sur un voilier une aventure pleine et ensoleillée.</p> <p>  </p> <p> Ils en profiteraient également pour consigner leurs péripéties dans la chronique bande-dessineuse et graphico-merdico-narrative que voilà.</p> <p>  </p> <p> Vous êtes les bienvenus.</p> <p>  </p> <p> Soyez prudent, ne marchez pas sur les fautes.</p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <strong>Hurlu - alias Léo</strong></p> <p> <img alt="Img_6855_mod-1460668292" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/304439/IMG_6855_mod-1460668292.jpg"></p> <p>  </p> <p> Il vit et travaille (mange, dort, et pète également mais c'est moins important) comme infirmière à Grand Santi en Guyane française lorsque cette aventure commence.</p> <p>  </p> <p> Il est petit, gaucher, sensible comme une fillette.</p> <p>  </p> <p> Il n'a pas froid aux yeux mais attention il vomit plus vite que son ombre.</p> <p>  </p> <p> Il est le second de bord mais le premier à banquer. </p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <strong>Berlu - alias Yo</strong></p> <p> <img alt="Img_6853_mod-1460758907" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/304925/IMG_6853_mod-1460758907.jpg"></p> <p>  </p> <p> Il glandouille originairement dans les pentes de la Croix Rousse. Architecte de formation, il se délocalise en Guyane pour rejoindre son compère.</p> <p>  </p> <p> Sa mauvaise foi n'a d'égale que son inertie matinale.Quant à sa maladresse, elle est d'ores et déjà légendaire.</p> <p>  </p> <p> Il ne se justifie jamais, il t'explique. D'ailleurs il est capitaine .</p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <strong>Le Rouille ma Poule :</strong></p> <p> <img alt="Img_7498_mod-1460759520" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/304928/IMG_7498_mod-1460759520.jpg"></p> <p>  </p> <p> Un fier et gras <strong>voilier</strong> de 34 pieds en acier, acquis en Guyane Française, retapé avec les pieds et beaucoup d'amour à Trinidad.</p> <p>  </p> <p> Il s'agit donc d'une <strong>bande dessinée de voyage</strong>. </p> <p> C'est comme un carnet de voyage, mais sous forme de bandes dessinées, de <strong>"chroniques illustrées"</strong>, et sans trop se prendre au sérieux.</p> <p> Libérons la Créativité !</p> <p> Elle reste <strong>pour l'instant</strong> sous la forme d'un <strong>blog</strong>, qu'ils enrichissent au fur et à mesure de leur voyage. L'objectif est de publier cette BD de voyage dès que possible !</p> <p>  </p> <p> Ils se représentent, ils se dessinent sous forme d'avatars : <strong>Hurlu et Berlu.</strong></p> <p>  </p> <p>  </p> <p> Il s'agit des <strong>aventures</strong>, des <strong>découvertes</strong> et des <strong>anecdotes</strong> du voyage d'<strong>Hurlu et Berlu et leurs amis</strong>, sur leur <strong>fabuleux rafiot.</strong></p> <p> <img alt="Img_7051_mod-1460759658" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/304930/IMG_7051_mod-1460759658.jpg"></p> <p>  </p> <p> Ce navire part de Guyane Française, à la découverte de l'<strong>Arc Antillais</strong>, également appelé Petites Antilles.</p> <p> Ils ont exploré Trinidad et Tobago - au large du Venezuela - la Grenade, St Vincent et les Grenadines, St Lucie, la Martinique, la Dominique, L'archipel de la Guadeloupe... il y a tant d'îles encore, qui sait ensuite où leur voilier les portera ?</p> <p>  </p> <p> Le Rouille ma poule a largué ses amarres du ponton de Kourou (Guyane Française) en <strong>Mars 2015</strong>. Le projet vise à poursuivre l’odyssée jusqu'au mois d'<strong>Octobre 2016</strong>.</p> <p>  </p> <p> <strong>L'itinéraire</strong><em> </em>du bateau se fait au gré des rencontres et des occasions qui se présentent à nos deux larrons. Ils sont <strong>en quête de leur quête</strong>, comme il est exposé dans le prologue :</p> <p> <img alt="Img_6825_mod-1461013318" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/306018/IMG_6825_mod-1461013318.jpg"><img alt="Img_6815_mod-1461013344" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/306020/IMG_6815_mod-1461013344.jpg"><img alt="Img_6817_mod-1461013368" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/306021/IMG_6817_mod-1461013368.jpg"></p> <p>  </p> <p>  </p> <p>  </p> <p> Il leur faut éviter les cyclones, pourchasser les baleines, les sirènes et les autres voileux, perpétuellement réparer leur bateau...</p> <p>  </p> <p> Et dessiner. Écrire aussi. Inventer. Raconter. Encrer. Peindre. Numériser pour enfin publier et partager leurs aventures.</p> <p>  </p> <p> Ces chroniques donnent du sens à leur voyage, mais elles le font aussi aboutir sur une nouvelles quête : <strong>celle de devenir auteurs de bandes dessiné à part entière. </strong></p> <p> Pour de bon.</p> <p>  </p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <img alt="Img_6790_retouche-1460668852" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/304445/IMG_6790_retouche-1460668852.jpg"></p> <p>  </p> <p>  </p> <p> "</p> <p> <em>Cette aventure, c'est notre moyen bien à nous de faire exister notre <strong>rêve d'enfance</strong>, celui de <strong>partir à la conquête du monde sur un voilier.</strong></em></p> <p>  </p> <p> <em><strong>La voile</strong>, c'est déjà tout un monde à faire découvrir. Une formidable école qui promet une leçon de chaque instant. Le temps lui-même change de matière, de texture.</em></p> <p> <em><strong>Le voyage</strong> lui aussi nous enrichit. Chaque nouvelle île a sa culture, ses pièges, ses surprises.</em></p> <p> <em><strong>Chaque nouvelle rencontre</strong> nous offre une histoire à raconter à notre tour, et nous ouvre un peu plus l'horizon.</em></p> <p> <em><strong>Etre nomade</strong> permet de ne plus être le maillon d'un réseau qui exige de colporter un discours, d'affirmer, de prendre parti. Cela nous délie mentalement.</em></p> <p>  </p> <p> <em>Nous sommes <strong>ailleurs</strong>. Raconter cet ailleurs nous permet de trouver <strong>quelques bonnes raisons d'être nous-même</strong>. </em></p> <p>  </p> <p> <em>Et ça, ça se partage.</em></p> <p> <em>Par le dessin, par les mots.</em></p> <p>  </p> <p> <em>Ce moyen nous est venu comme une évidence, tant il correspond à notre humour farfelu et tant il peut traduire nos univers fantasques et foutraques. </em></p> <p> <em>Enfin n'allez pas croire non plus que nous savons ce que nous faisons. C'est faux, nous n'en avons pas la moindre idée.</em></p> <p>  </p> <p> <em>Mais tant mieux si cela en fait marrer d'autre que nous !  "</em></p> <p>  </p> <p>  Léo &amp; Yo</p> <p>  </p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <img alt="Ansedufour-1460669261" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/304449/AnseDufour-1460669261.jpg"></p> <p>  </p>