C’est un pari fou !

Nous sommes deux vieux copains : l’un est sculpteur, poète, écrivain voyageur impénitent : il parcourt le monde depuis plus de 40 ans, le plus souvent à pied , et bien loin des sentiers battus, voire même en plein hiver. Toujours à la recherche de ce qui reste de plus vrai, de plus sincère en l’homme, et bien souvent attristé ou carrément en colère face à la désagrégation de ces derniers paradis de plus en plus perdus..c’est Michel Daön

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L’autre est guidé par le feu depuis plus de 25 ans. Ses passions ont toujours été la matière, les éléments et le sens qu'on donne aux choses. L’orage le détend, le feu ne le brûle pas et la lune est sa compagne sur les chemins des montagnes cévenoles: c'est Olivier Julia.

Feu

Il a abordé le métal par la dinanderie, la sculpture, la création de meubles-objets. Le cuivre est son support de prédilection: matière vivante, changeante, subtile et surprenante.

Le Feu est son instrument: feu de la forge, flamme du chalumeau, fumées des combustions multiples.

Son art est de transformer la matière et de lui donner sens: c’est un interprète, un traducteur, un inventeur, et son chemin est jalonné d'oeuvres portant l'empreinte de la flamme.

Il est Peintre du Feu, dont il révèle les Signes, et avec lequel il calligraphie les plaques de cuivre dans une invitation aux rêves et aux voyages intérieurs.

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Il y a aussi un troisième acteur, un atelier de typographie amoureux de son art, qui a ressuscité, au sein du « Moulin du Got », moulin à papier toujours en activité en Limousin, un atelier vivant. L’alliance du papier d’exception et de la belle ouvrage typographique fait des merveilles !

Notre réunion nous a conduits à rêver d’un livre d’art comme on n’en fait plus !

"Poète et sculpteur, Michel Daön a publié un recueil de poésies : Le chant des campanules et le diable Vauvert, et, voyageur, écrit une suite de carnets de voyage comme autant de cheminements vers la connaissance de Soi, parmi lesquels, seul publié à ce jour : Par monts et rivages, chemins d’errance pérégrine en pays kazakh dans l’Altaï mongol, et dont voici l’ultime et dernier volet.

Le"Voyage Stellaire à bord d’une gouttelette de rosée" est d’abord, sur le ton d’une diatribe vengeresse et navrée, l’amer constat de l’irrémédiable dégénérescence d’un monde de plus en plus cadenassé, l’Homme ayant trahi sa vocation d’harmonie spirituelle avec la Grande Nature pour s’abîmer dans un asservissement toujours plus grand aux forces de dislocation et de prolifération morbide. Ce « voyage stellaire », voyage intérieur en quête de l’Éveil et l’Au-delà, par le moyen le plus infime de l’émerveillement poétique, apparaît désormais comme l’unique voie possible pour prendre refuge face à ce monde adverse, irrespirable et honni, mais cette voie pourrait bien, hélas ! n’être qu’un leurre ouvrant sur quel au-delà, quel autre monde cycliquement tout pareil au nôtre : l’errance ne doit-elle pas se poursuivre éternellement ?"

Le « Voyage stellaire à bord d’une gouttelette de rosée », est un texte en trois parties :

La première, qui s’ouvre sur le « Faut-il partir, rester ? » de Baudelaire mis en épigraphe, est une évocation à la fois pamphlétaire et poétique du dernier voyage fait par l'auteur en un pays d’Extrême Orient délibérément innommé -vers Shambhala?- où s'expriment colère et désillusion sur un monde en voie de disparition.

La deuxième « Si tu peux rester, reste », est un texte onirique et visionnaire, cœur du livre, voyage stellaire de l’auteur réfugié au sein de sa gouttelette de rosée et quittant la terre devenue inhospitalière pour des confins inconnus..

La troisième : « Pars, s’il le faut », cultivant une subtile ambiguïté, décrit l'arrivée en un nouveau monde inconnu - et si c'était l'Au-delà où retrouver la figure d'un ami?- La mort est proche, obsédante, et comme percée de réminiscences venues des territoires de la jeunesse -de la Genèse- des terres de Thulé.

Le récit s'achève en une vison apocalyptique,ouvrant cependant une échappée sur quelles nouvelles errances?...

Ce texte poétique, surprenant et qui donne à méditer sera illustré de 12 gravures originales hors texte à l’encre de Chine ( *) , tiré à 150 exemplaires numérotés au format 24 x 21 cm , et comportera environ 130 pages.

Jusque là, tout est normal, un beau livre, quoi !

Mais comme nous sommes gourmands, nous y ajoutons un portfolio reprenant quelques extraits du livre (imprimés sur le très beau papier du Moulin), ornés cette fois de cuivres patinés retravaillés à l’huile ou à l’encre de Chine, pour les exemplaires de tête. Dix cuivres par portfolio, des œuvres uniques toutes différentes.(*)

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Et comme nous sommes vraiment déraisonnables, l’ensemble sera porté par un coffret en cuivre patiné et gravé doublé en cuir, véritable objet d’art unique, réservé cette fois encore aux exemplaires de tête, dont le nombre reste à définir (en fonction de vos souhaits, chers amis!.) (*)

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Ce type d’ouvrage relève aujourd’hui de la folie douce, car il ne peut être « rentable », mais a juste pour objet de servir le sens, la beauté et le travail bien fait...des valeurs hors commerce de masse !!

C’est pourquoi nous faisons appel à vous, pour participer à l’aventure, et récolter avec nous les fruits de ce travail !

(*); les encres, les cuivres du portfolio et le coffret sont d'Olivier Julia

Un livre d'artiste comme on n'en fait plus!