AU BORD DE L'INFINI : Poème lyrique inspiré des Contemplations de V Hugo

Cliquez sur ce lien pour accéder au portfolio d'extraits et au titre 4 de Au bord de l'infini ou celui-ci : https://vimeo.com/showcase/11242516

Découvrez les premières minutes du titre 1 "Demain dès l'aube", inspiré du célèbre poème de Victor Hugo ...

"Anima", la 1ère composition de Dominique Chevalier, sur des poèmes de Sri Aurobindo, poète et philosophe, enregistré en 2002 à St Eustache, disponible en package avec "Au bord de l'infini", en version numérique haute qualité ou en CD "collector" (20 derniers exemplaires !) Un extrait du titre "Life" :

Au bord de l'infini, est un poème lyrique où l'orgue soutient le parcours de l'homme dans sa condition et le soutient de son sempiternel souffle réconfortant ... L'orgue y est soliste parmi les solistes. Coenjaerts Marie-Laure , le divin féminin qui enchante "Au bord de l’infini" … son chant énigmatique nous appelle et nous relie

Salomé Gamot nous emmène « au bord de l’infini » aux grandes orgues de Ste Clotilde, sur les traces de Victor Hugo, pour la composition de Dominique Chevalier. Laissez vous guider vers ce voyage... (extrait de "Viens me chercher Archange") Chi Hua Lu plante le décor, le chant de son hautbois guide nos pas à travers la campagne, juste derrière ceux de Victor Hugo (extrait de "Demain dès l'aube") Salomé Gamot et Jean-Michel Moulin : un moment musical qui étire l’âme... (extrait de O gouffre)

Un article récent dans le mag de la Ville de Lambersart. Dominique Chevalier est organiste titulaire de Stcalixte à Lambersart (Nord).

"Au bord de l'infini" est une aventure de groupe, et quel groupe ! Honneur aux femmes Salomé Gamot organiste étincelante aux Grandes-orgues, Marie-Laure Coenjaerts mezzo-soprano de talent, la voix mystérieuse et énigmatique du poème et Chi Hua Lu au hautbois, légère et évocatrice. "Au bord de l'infini" est une aventure de groupe, et quel groupe ! La voix qui fait résonner le poème de Victor Hugo avec nos questionnements intimes : Artavazd Sargsyan. Le violoncelle qui soutient la plainte du poète et l'étire dans notre âme : Jean-Michel Moulin. Le guide et le créateur de ce voyage initiatique au coeur de notre condition humaine : Dominique Chevalier. Rejoignez le voyage ! Et aidez-nous à le partager au plus grand nombre de mélomanes et amoureux de la langue française !!

Bonjour Dominique, vous êtes organiste, concertiste, interprète d’œuvres classiques et d’autres plus méconnues, compositeur de “poèmes lyriques” … à qui adressez-vous vos œuvres ? faut-il être “initié” pour apprécier votre musique ? • DC : “Je ne dirais pas qu'il faille être initié, il faut juste savoir prendre son temps pour "rentrer" dans une nouvelle œuvre, quelle qu'elle soit. Le temps de s'en imprégner le mieux possible. Comme lorsqu'on s'attarde devant une toile pour en saisir la profondeur et son éclairage. Je reconnais que l'orgue n'est pas aussi facile à adopter que le piano ou le violon, il reste un instrument peu connu, parfois mystérieux, lointain. Il demande une attention, une écoute particulières. Il faut là aussi prendre son temps et se mettre au-dessus des préjugés : il est loin de n'être que l'accompagnateur des chants de messes, il a son propre rôle de soliste, religieux ou pas, c'est une forêt de tuyaux à lui seul, mais une forêt enchantée.” La vie, la mort, la spiritualité habitent les textes que vous illustrez, développez et enrichissez musicalement. Pourquoi ou comment ces thèmes vous inspirent-ils ? • DC : “ Pour moi, la vie est intégralement liée à la spiritualité. Ou est-ce l'inverse ? Tout a un sens et nos plus grandes difficultés sont nos meilleures occasions pour progresser sur le chemin. Certes nous sommes en crise économique, mais nous sommes surtout en crise évolutive, le monde cherche son véritable sens. Je suis quelqu'un qui doute facilement des vérités "établies" mais je crois en l'expérience. Sri Aurobindo et Victor Hugo nous plongent dans leurs expériences où ils côtoient certes les méandres de la vie mais ils rebondissent (tout comme Rimbaud ou Shelley) grâce à une spiritualité naturellement détachée de tout dogmes. “ L’orgue joue, bien évidemment, un rôle très important dans vos compositions. Pouvez-vous nous expliciter le pouvoir particulier de cet instrument atypique et finalement lui-même “syncrétique” dans votre écriture musicale ? • DC : ” L'orgue est l'instrument le plus vibratoire qui soit. Et son souffle peut être éternel, une œuvre de John Cage vient d'ailleurs de l'engager pour durer près de 600 ans et l'expérience a débuté en Angleterre. Si l'on considère que tout est vibration, nous savons que certaines d'entre elles peuvent nous tirer vers le bas, d'autres vers le merveilleux, la lumière. J'aime cette alchimie du son venant se frotter contre les pierres d'une cathédrale et sentir la tribune vibrer par l'intervention des tuyaux les plus graves de l'orgue. Mais j'aime tout autant les jeux les plus discrets de cet instrument qui, par une sonorité très intime, peut nous transposer dans des mondes célestes. Il est donc mon fidèle compagnon de route dans chacune de mes compositions, pouvant à lui seul traduire tellement d'émotions différentes ! “ Vous avez choisi des poèmes de Victor Hugo pour votre nouvelle composition, est-ce un retour à la culture française après le confinement de la période Covid ou un ancrage personnel que vous (re)prenez pour nous inviter de nouveau à une spiritualité sans frontière ? • DC : “Effectivement, Victor Hugo lui -même dans sa préface des Contemplations, nous avertit qu'il est "nous". Nous « collons » à ses sentiments divers vécus ici ou là, chacun peut se reconnaître dans un mysticisme non révélé mais toujours en quête de ce qui nous dépasse. Il nous invite à nous reconnaître dans un certain romantisme parfois terrifiant, parfois extraordinaire où malgré les épreuves, l'Homme s'en sort. Chez Sri Aurobindo c'est la même quête, bien que là le mental est silencieux, c'est au-dessus des sentiments pour plonger dans l'expérience intérieure, guidée par un yoga intégral qui va jusqu'à illuminer les cellules du corps, tout un programme ! Rimbaud avait entr'aperçu cela lui aussi, il est possible que je me tourne vers lui un jour ou l'autre sur du papier à musique…” Interview réalisée par l’association le 8 février 2024 en perspective de la sortie commerciale de l’œuvre, prévue fin février 2024

Quelques images du CD : des photos des solistes et les magnifiques illustrations de Dhanavanti ! Aperçu aussi disponible sur : https://www.facebook.com/reel/3916226612038423