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CE CHANTIER-LÀ : Journal du chantier d’une école zéro énergie à Pantin
Découvrez le carnet de bord d'une architecte et d'un photographe vers la construction de la première école zéro-énergie de France
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06/21/2024
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C’EST L’HISTOIRE D’UN PROJET. EST CE QU’ON A LE DROIT DE DIRE LES CHOSES. LES VRAIES CHOSES. DE TOUT DIRE ? C’EST L’HISTOIRE D’UN CHANTIER. ENFIN C’EST LE POINT DE VUE DE L’ARCHITECTE OU PLUTÔT C’EST LE POINT DE VUE D’UNE PERSONNE SUR CETTE HISTOIRE, UNE PERSONNE QUI SE TROUVE ÊTRE UNE DES ARCHITECTES, 1 ARCHITECTE DE L’AGENCE MÉANDRE. MÉANDRE ? ALORS IL VA Y AVOIR DES DÉTOURS ? OUI, ÇA C’EST SÛR. SI TU VEUX ALLER DROIT AU BUT, FAUT PAS LIRE ÇA. AU MOINS, IL Y A LES PHOTOS DE BERNARD VAILLANT. CA C’EST DU CONCRET. EUH, C’EST PAS SÛR. LUI, IL FAIT DES PHOTOS DE REFLETS, D’OMBRES, DE TAS DE DÉCHETS, DES PORTRAITS DES GARS DU CHANTIER. PAS SÛR QUE CE SOIT INSTRUCTIF. EN PLUS, C’EST DE L’ARGENTIQUE. UN TRUC D’UN AUTRE ÂGE. AH BON ! MAIS ON S’EN FOUT. CE QUI COMPTE, CE QU’ON RACONTE, C’EST PAS LES PROGRÈS DE L’INDUSTRIE DU BÂTIMENT. ENFIN QUAND MÊME C’EST ÉNERGIE ZÉRO. C’EST PAS LES PROBLÈMES D’UN CHANTIER EN EXTÉRIEUR. ENFIN QUAND MÊME Y’A LES INTEMPÉRIES. C’EST PAS UN HYMNE AU TRAVAIL MANUEL. ENFIN QUAND MÊME ON VOIT LES GARS EN TRAIN DE TRAVAILLER (ILS SONT BEAUX). C’EST L’HISTOIRE DES GALÈRES, DES ÉMOTIONS, DES RIRES, DES COLÈRES, DE L’AVENTURE, DU TRAVAIL D’ÉQUIPE, DE LA SOLITUDE, DE L’IMPERFECTION, DE L’ÉMOTION DE VOIR LE BÂTIMENT SE CONSTRUIRE.
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J’avais envie d’un vrai photographe. J’avais envie de voir les planches-contacts, entourer au crayon rouge gras celle que l‘on retient, la table lumineuse, le compte-fils… La technique et la liberté. On parle de technique avec Bernard Vaillant, de sa complicité avec les ouvriers. Il a su se faire adopter, il est devenu l’un des leurs. Il me parle de ses recettes et de ses problèmes de photographe. Mais de la liberté on ne peut pas parler. La liberté, c’est moi qui la prend. La liberté d’écrire chaque matin au lieu de m’astreindre à finir un travail pour l’agence. La liberté de croire que ce texte, ces photos ont de la valeur, que mon idée a de la valeur, que ma fantaisie va apporter quelque chose au monde. La liberté d’ignorer la tâche urgente et de choisir de se consacrer à une autre que personne n’attend. La liberté de voler deux heures, ou seulement une, ou même une demi-heure, voler ce temps à ma famille, au travail, aux tâches ménagères, ou même aux loisirs, à toutes les injonctions de l’époque, au sport, à la télé, à la toilette, à la cuisine, au ménage. La liberté d’être happée par une chose qui ne sert a priori à rien, de se faire absorber par une photo, d’y entrer comme dans une eau froide, progressivement. Qu’est-ce qu’il y a à dire ? Pourquoi vouloir écrire ? Pourquoi croire à l’intérêt de ses instants captés ? Pour les traces sur le chantier, ce qui va disparaître, l’incroyable bordel de cahutes, de hangars, de caves. Le matériel amoncelé, les camions, la grue, les stocks, les hommes, leurs muscles. Les images sur le négatif. Les gants blancs que Bernard me tend pour que je puisse les manipuler.
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