Les fonds récoltés serviront à concevoir et perfectionner des éléments indispensables pour restituer l'esprit de la pièce de Lope de Vega. Nous avons besoin de votre aide pour financer une partie de la création du décor, des costumes et de l'enregistrement de la musique, à hauteur de 8000 €.

- Le premier palier à 4000 € permettra de financer une partie des décors.

- Le second palier à 5500 € permettra de financer la réalisation des costumes.

- Le dernier palier à 8000 € permettra de financer l'enregistrement des musiques.

L'association Soy Création percevra l’intégralité de la collecte, vos dons pourront faire objet d'une réduction d'impôts.

LE DÉCOR - 4000 €

La scénographie, représente un intérieur épuré, hors du temps. L’intrigue se déroule dans la maison d’Otavio le père des deux jeunes femmes. Les deux figures féminines de la pièce sont définies clairement comme en marge.

Leur intimité, leur singularité sont sans cesse étouffées, leur émancipation remise en cause par les hommes qui les entourent.

Pour signifier cette situation, ce sont les chambres des deux sœurs que nous avons choisi de principalement représenter sur scène. Elles sont symbolisées par deux « figures » de lits qui n’ont rien de naturalistes. Ces « chambres » constituent la ligne de force de la scénographie. Ces deux espaces pourront s’alterner ou jouer ensemble selon la dynamique de la lumière.
La maison est un espace clos, fermé par des stores bruns boisés. Derrière les lits, deux chaises aux lignes épurées sont disposées pour achever de cadrer les deux « chambres ». Une moquette grise, lumineuse et moelleuse recouvre le sol.

Peu à peu les stores se soulèvent et l’extérieur apparaît par petites touches. Les lits se découvrent et prennent une nouvelle fonction : les draps blancs s’envolent révélant des praticables sur lesquelles on peut danser, se lever, chanter…des instruments de liberté.

Un espace délimité par un sol en avant-scène offrira ponctuellement aux comédiens un endroit de poésie où se livrent les personnages. Le sol de l’avant-scène est constitué d’un lino bleu recouvert de paillettes et surtout de gommettes phosphorescentes. Invisibles la plupart du temps, elles sont révélées par une lumière noire et figurent le temps des chansons ou des monologues un ciel étoilé ou encore un lac pailleté.

LES COSTUMES - 1500 €

Il y a neuf costumes à créer, pour les neuf personnages de la pièce.

Nous cherchons à évoquer un univers intemporel, détaché de toute époque. Nous avons cherché des inspirations aussi bien contemporaines que datées pour en arriver à des silhouettes épurées, stylisées et élégantes.

Les tons des costumes se doivent d’être en harmonie les uns avec les autres et avec le décor. Nous avons donc opté pour des couleurs sobres. Nous pourrons retrouver différentes teintes de gris, un beau vert sombre, du bleu nuit, un bordeaux assez chaud. La robe rose pâle de Finéa ressortira de l’ensemble de ces couleurs plutôt discrètes.

Les matières sont fluides et légères invitant les comédiens au mouvement. Nous cherchons des matériaux nobles et élégants. En effet, la pièce se déroule dans un milieu social plutôt élevé et les costumes sont aussi un moyen d’ancrer les personnages dans leur réalité.

LA MUSIQUE - 2500 €

La musique est prise en charge par les comédiens sur scène (deux guitaristes et un percussionniste dans la distribution). Elle est complétée de temps à autre par des enregistrements afin de diversifier la matière sonore. Les enregistrements auront lieu dans un studio professionnel à Paris, deux musiciens enregistreront, un clarinettiste et un saxophoniste.

Pour donner une référence musicale précise, le projet pourrait s’apparenter au travail de réarrangement que Pauline Croze a fait sur son album Bossa Nova ou encore au travail du groupe Nouvelle Vague. Ces parenthèses ne sont en rien des moments de «performance» mais des bulles de fantaisie ménageant des moments de surprise aux spectateurs.

La Dama Boba pour la première fois en France !