Verger du Dindonneau

Quel est le projet ? Depuis quelques mois, j'ai débuté un projet de ferme vivrière. Je souhaite y implanter un verger, en transformant la prairie sur les "hauteurs" de la propriété en joli verger ! Et c'est bien joli, mais c'est quoi comme verger ? J'ai imaginé ce verger à mi-chemin entre le verger et la haie fruitière, avec un peu de forêt comestible; le tout soupoudré des principes du "permaverger" : / des fruitiers bien sûr : pommiers, pruniers, poiriers, pêchers. / des fixateurs d'azote pour enrichir le sol : robiniers, goumi du Japon, lespédèze, arbre des pagodes, etc. / des petits fruits et autres plantes comestibles en couverture : fraisiers, framboisiers, sureaux noirs, arbre aux faisans, etc. / des plantes mellifères pour attirer les abeilles : bourrache, rosiers, etc. Ce verger sera installé sur deux bandes, de 85m de long et de 1m de large. Il sera aussi complété par : / une haie protectrice et accueillante. / des nichoirs à oiseaux pour favoriser un état sanitaire favorable. Ce verger intrigue beaucoup les voisines : En ce début de mois de novembre, où en est ce verger ? / La terre a été travaillée sur toute la longueur des deux bandes, afin de préparer toutes les plantations intermédiaires. / Les trous sont prêts à accueillir les arbres fruitiers. / Le système d’arrosage est en place. Mais le travail n’est pas encore complètement terminé. Il faut encore : / mettre en place les tuteurs. / finir de préparer la terre (fertilisation naturelle, aucun engrais, faite de compost, crottin de cheval, ...) / et, bien sûr, planter les arbres fruitiers et toutes les plantes ! Certains arbres sont déjà arrivés, comme Timothée, un élégant tilleul, qui a investi les lieux en même temps que son propriétaire, et qui a déjà une marraine. Mais au fait, qui porte ce beau projet ? Je suis David, nouvellement installé en Charente, dans le petit village de Chirac, près de Chabanais, à mi-chemin entre Limoges et Angoulême. Après de nombreuses années en entreprise, je suis parti voyager; pas obligatoirement très loin, pas obligatoirement longtemps, juste voyager. Au cours de ce périple, j'ai construit une nouvelle dynamique : accepter toutes mes envies, décider de les faire toutes vivre au même endroit. Reconverti comme écrivain public, je me suis installé sur une belle propriété de 1,6 hectare, pour y installer une ferme vivrière, entièrement bâtir un projet d'autosuffisance alimentaire néanmoins ouvert sur le monde. Et avec la possibilité de faire vivre d'autres projets, mais ça, ce sera pour plus tard, car les priorités de cette première année d'installation sont le potager et le verger.